Avis Mangas : Chobits T8 (et fin) & Blue Period T4

Voilà deux tomes que j’attendais avec impatience. Chobits parce que le tome 8 est le dernier et que nous allons enfin avoir le dénouement et Blue Period parce que Yaguchi (le héros) va enfin faire ses preuves au concours pour intégrer la prestigieuse  université Geidai.

Allez, c’est parti voyons ce que ces deux volumes ont donnés et commençons avec la fin de Chobits.

De quoi parle ce dernier volume ?

Alors que Chii pense avoir enfin trouvé la personne rien que pour elle, Hideki apprendde la bouche de sa logeuse son passé tragique ; celui d’Elda et de sa soeur Freya, consumée par un amour impossible. Bien que bouleversé, il lui faut agir : à présent que la conscience de Chii s’est éveillée, le terrible programme que son créateur lui a implanté pourrait se déclencher à tout moment et affecter la totalité des ordinateurs sur Terre. S’il veut protéger Chii de Dziima et Dita, tous deux en route pour contrecarrer son lancement, Hideki va devoir apporter une réponse à la quête de Chii.

Mon avis :

J’attendais le dénouement de ce manga depuis quelque temps déjà. Je dois avouer que j’avais très hâte de savoir ce qui allait se passer entre Chii et Hideki. Ce que je jeune homme allait choisir et si cela aurait un impact sur l’humanité et les autres PC.

En toute franchise, si je me suis régalée avec cette histoire la fin me laisse sur ma faim. Elle est belle, parfaite c’est selon. Moi je la trouve trop facile et… pas vraiment crédible. Je veux dire (promis, je ne vous spoile pas), s’il suffisait simplement d’aimer sans contrepartie… Bon, c’est compliqué de vous en parler sans vous en révéler trop.

Bref, je vais être franche, mais j’ai trouvé la fin mièvre, voilà. Pourtant, cela n’enlève pas le charme de cette série. Chobits pose des problématiques sur la robotique qui sont intéressantes et qui restent à mon sens très actuelles. Tout comme l’idée de poupées animées pour combler la solitude des humains ou l’envie de materner à ceux/celles qui le désirent, mais qui ne peuvent pas concevoir.

La dynamique des dessins et des planches nous happe dans le récit et on s’attache aux personnages sans problème. Vraiment, je ne regrette pas cette relecture. Ça m’a beaucoup plu. Ah, un autre petit point de détail, en plus de la fin qui m’a laissée dubitative, je cherche encore l’intérêt des deux personnages, des PC qui surveillent Chii sans jamais intervenir. Finalement, leur utilité reste à débattre. Moi, je n’en ai pas vu le moindre intérêt hormis le fait qu’eux-mêmes sont la preuve que les robots peuvent « aimer » à leur manière.

Dans l’ensemble, ce fut une bonne série même si, pour ma part, la toute fin me déçoit quelque peu.

Ma note : 7/10


Maintenant venons-en à mon manga doudou, celui qui me donne de plus en plus envie de me remettre à l’art, j’ai nommé Blue Period de Tsubasa Yamaguchi !

Mais de quoi ça parle ?

À un mois de l’examen d’admission  de Geidai, Mme Ooba, la professeure  à la prépa d’Art, pointe du doigt les  faiblesses de Yatora. Un coup dur  pour le jeune garçon qui se donne  corps et âme pour réussir. À quelques  semaines d’affronter la première épreuve du concours tant redouté, il  perd complètement pied. La douleur  et la peur le paralysent. Mais il est  encore temps de tirer les enseignements  de ce passage à vide et de résister au renoncement…

Mon avis :

En vrai, j’étais aussi stressée que Yaguchi ! C’est la dernière ligne droite pour lui et il sait, nous savons, qu’il est loin du niveau de ses camarades. Pourtant Yaguchi loin de se laisser démoraliser va tout donner. Qu’est-ce que j’aime ce personnage. Il est presque trop parfait à mes yeux.

Les points forts de ce tome sont indéniablement les points de vue extérieurs à Yatora Yaguchi, je pense à ceux de sa prof, Mme Ooba qui nous apporte un regard nouveau sur le travail de notre héros. On découvre ici aussi un autre personnage, l’un des camarades étranges de Yaguchi, Haruka Hashida. Et puis bien sûr, il y a toutes ses réflexions passionnantes sur l’art et la manière de l’appréhender.

Blue Period est vraiment un manga que je prends plaisir à lire et qui me fait m’interroger également sur la perception que nous avons du domaine artistique. Je trouve que tout y est très bien dépeint. Et chaque personnage à sa propre vision du sujet.

Donc, dans cette suite, Yagushi va enfin se retrouver confronté à lui-même et surtout au premier thème imposé lors du concours d’entrée à Geidai. Là encore, c’est un moment fort et passionnant à suivre. J’aime la manière dont notre héros affronte ce moment. Avec plaisir, parce que l’art avant tout, c’est s’amuser et avoir une vision du monde et de ce qui nous entoure qui peut accrocher l’intérêt des autres. Enfin bref. À mon sens, ce tome est encore une réussite tant sur le plan de l’intrigue que du graphisme que j’aime vraiment beaucoup. N’en déplaise à ceux que le style de Tsubasa Yamaguchi rebute. Perso, j’adore. Voilà, c’est dit.

Dans l’ensemble, je ne suis pas déçue, bien au contraire. Je ne cesse de le dire, mais je vous recommande chaudement ce titre !

Ma note : 9/10

Julie F. / Artemissia Gold

🦋 Julie / Artemissia 🦋 Lectrice compulsive et blogueuse à mes heures perdues. Depuis peu, j'écris des romans publiés aux éditions Elixyria sous le nom de plume de Julianna Hartcourt. ✨Lien : linkr.bio/Julianna.Hartcourt

5 Commentaires

  1. Je me demandais si tu allais me donner envie de relire Chobits, le seul que j’ai revendu à l’époque pas convaincue par l’ensemble. Eh bien, ce sera non vu ce que tu dis de la fin 😅

    Et désolée, je fais partie des non convaincues par les dessins de Blue Period ou plutôt de ceux que ca agace de ne pas voir l’auteur exploiter pleinement le talent qu’il montre sur certaines planches. J’aime de plus en plus l’histoire mais je ne suis pas toujours frappée aux moments où il faudrait et ça me frustre ><

    1. L’histoire et les thématiques sont superbes et bien pensées, mais… la fin est vraiment… niaise si je puis dire. Ça m’a laissé comme deux ronds de flan, je ne vais pas te mentir. Ma réaction a été :  » Quoi ? Tout ça pour ça ? Mais !!! »

      Ça aurait pu être tellement mieux. Ça donne l’impression que les Clamp l’ont bâclée juste pour avoir un happy end que je ne trouve absolument pas crédible du tout !

      Ah. Pour Blue Period, je crois que tout réside dans la perception et les goûts. Pour ma part, j’adore. Vraiment. Je ne saurais te l’expliquer.

    1. Oui, Chobits est une bonne série dans son ensemble avec des thématiques bien pensées et travaillées. Et c’est pour ça du coup que la fin apparait si décevante et absolument pas crédible. Cela m’a donné l’impression que les Clamp l’avait carrément bâclée avec un happy end pas du tout réaliste (enfin à mon sens).

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