Blue Period T02 de Tsubasa Yamaguchi

  • Éditeur : Pika
  • Date de sortie : 17 mars 2021
  • Prix éditeur : 7,50 €
  • Poche : 192 pages
  • ISBN-10 : 2 811 660 283
  • ISBN-13 : 978-2811660284

Son résumé :

Yatora avait décidé de poursuivre des études prestigieuses pour répondre aux exigences de son entourage. Mais pour assouvir la frénésie dévorante du désir qu’il ressent en dessinant, il vise d’intégrer la prestigieuse université des Arts de Tokyo. Est-il prêt à sortir de sa zone de confort, à se confronter au regard des autres, à des talents accablants et, surtout, à surmonter sa peur d’échouer ?

Mon avis :

J’avais eu un coup de cœur pour le premier tome qui m’avait rappelé mes propres questionnements et études sur l’art. Cette suite est à la hauteur de mes espérances et je me suis régalée une nouvelle fois. J’apprécie tout particulièrement la manière dont Yatora, le personnage principal, s’interroge sur son avenir.

Le jeune lycéen a eu un coup de foudre pour l’art et depuis il envisage de poursuivre ses études dans cette voie. Le problème, c’est que les écoles au Japon coûtent cher et de fait, la seule qui propose une entrée gratuite est sur concours. Un concours drastique ou peu sont pris.

Le jeune homme qui entame sa dernière année au lycée est donc bien décidé à mettre toutes les chances de son côté pour parvenir à intégrer cette école.

Dans ce deuxième volume, plusieurs thèmes sont abordés en parallèle. Déjà, il y a la question des parents. Yatora a peur de parler de son changement de cursus et ne sait pas encore comment convaincre ces derniers du bien-fondé de ses ambitions artistiques. Comment leur en parler et les amadouer ? Je dois dire que la conversation qu’il a avec sa mère m’a beaucoup émue. Tout comme le fait qu’il ne soit pas forcément doué ou prédisposé à l’art, mais que sa passion et surtout sa motivation paie. Là encore, j’y ai été très sensible.

D’une manière générale, je trouve que la mangaka s’en sort très bien. Les questionnements sont adroitement amenés et surtout réels. Je n’ai pas senti d’exagération non plus. Dans l’ensemble, c’est très bien maitrisé et pour qui aime l’art, c’est même franchement passionnant !

Bien sûr, Tsubasa Yamaguchi ne s’arrête pas aux questionnements de Yatora, et traite également de la question identitaire avec un focus bienvenu sur le personnage de Ryûji Ayukawa. Au départ, je ne savais pas trop si elle était un simple travesti ou bien transgenre. A priori et au vu des scènes centrées sur elle, je pars du principe que Ryûji est une fille dans un corps masculin. À voir si la mangaka développera par la suite son personnage. Ça serait intéressant et mettrait un pied de nez avec cette légende urbaine qui dit que tous les artistes sont des excentriques. C’est vrai et faux à la fois.

En bref. J’ai vraiment adoré cette lecture ! J’aime la manière dont Tsubasa Yamaguchi aborde le sujet de l’art, les questionnements et les remises en question autour. Si des lecteur.ice. s n’aiment pas la personnalité de Yatora, personnellement, je trouve ce personnage vrai et attachant à sa manière. Je prends beaucoup de plaisir à le suivre.

À mes yeux, ce manga à quelque chose de particulier, il me rend nostalgique d’une époque que je ne pensais pas autant regretter.

Blue Period T02 de Tsubasa Yamaguchi

7,50€
9

Dessins et Mise en pages

8.0/10

L'histoire

9.2/10

Les personnages

9.2/10

L'ambiance

9.2/10

Mon intérêt

9.5/10

Les plus :

  • Les thématiques autour de l'art et ses métiers
  • Le personnage de Yatora que j'aime beaucoup
  • L'art omniprésent et très bien présenté

Artemissia

Artemissia🦋 Je m'occupe du blog Songe d'une nuit d'été depuis 15 ans. J'aime la littérature sous toutes ses formes ainsi que tout un tas d'autres choses dont les mangas (passion depuis plus de 30 ans)💖 J'ai aussi un compte Instagram : @addict.passion

3 Commentaires

  1. Je suis ravi de voir que, comme moi, tu continues de trouver la lecture à la hauteur. J’adore vraiment cette serie pour le moment.

    Concernant Ryuji, j’ai au contraire eu le sentiment que c’était un garçon qui appréciait juste avoir un style féminin, et qui serait vraisemblablement attiré par les garçons également. Mais à voir.

    1. Oui, moi aussi j’aime beaucoup cette série que je trouve juste et qui me rappelle beaucoup de souvenirs.

      Pour Ryuji, je ne sais pas, la mangaka reste timide à son sujet et pour le moment c’est compliqué de vraiment savoir.

      Merci pour ton passage ici qui me fait toujours très plaisir !

      1. De rien, ça me fait aussi très plaisir de passer, même si le temps est parfois compliqué à trouver pour faire des sauts chez les camarades.

        En effet, pour Ryuji on est encore dans un rapport un peu distant je dirai, mais je pense qu’on aura largement le temps de développer le personnage pour mieux le/la cerner.

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