Il y a de la magie dans l’air de Helen Harper

Série : Les liens du sang T2

J’ai découvert Helen Harper avec son autre série, Ivy Wilde, que j’avais particulièrement appréciée. Elle sait créer des personnages attachants que l’on aime suivre à travers des aventures passionnantes. De fait, j’ai été ravie de savoir que son autre série, Les Liens du Sang, serait également éditée chez MXM Bookmark.

J’ai beaucoup aimé le premier tome qui nous plonge dans un univers que j’adore : l’urban fantasy. J’y ai fait la connaissance de Mack, une héroïne attachiante et très colorée qui fait tout pour se fondre dans la masse du clan de métamorphes dans lequel elle est élevée alors qu’elle est humaine.

Dans cette suite, Mack a dû quitter les siens. Elle fuit le seigneur Alpha, Corrigan, car s’il découvre qu’elle n’est pas ce qu’elle dit être, ceux qu’elle aime risquent de finir en pâtée pour chat.

Son résumé :

Après avoir échappé aux griffes de Corrigan, le Seigneur Alpha de la Fraternité, Mack essaye de mener une vie tranquille dans la campagne écossaise, le plus loin possible des métamorphes.

Mais lorsqu’elle trouve un travail dans une vieille librairie, tenue par une mystérieuse dame âgée qui semble non seulement passionnée par les bienfaits des herbes mais aussi connaître plus de choses qu’elle ne le devrait, Mack se retrouve prise dans un maelström impliquant le ministère des Mages, le peuple des Faes et la Fraternité.

À présent, Mack doit faire un choix entre rester cachée ou affronter le danger. Et dans ce cas, assumer aussi ses véritables sentiments pour Corrigan, le puissant alpha aux yeux verts.

Mon avis :

J’ai été contente de retrouver la plume de Helen Harper ainsi que Mack. Dans cette suite, notre héroïne se fait virer d’un bar dans lequel elle travaille parce qu’elle s’est défendue, à sa manière, contre un lourdaud alcoolisé. La jeune femme va se retrouver sans emploi durant un court temps. Cependant, Mack retombera sur ses pattes en trouvant une place dans une petite librairie bien particulière. Son employeuse, une femme d’un certain âge ne semble pas si humaine que ça et les ouvrages qu’elle possède tendent dans cette direction.

Mack, sans le vouloir, va de nouveau attirer les ennuis, autant pour elle que pour sa nouvelle patronne.

J’ai aimé retrouver l’univers dans lequel baigne Mack, cela dit, je dois dire que je n’ai pas pu m’empêcher de faire quelques comparaisons avec d’autres lectures (des bonnes) comme avec la série Fièvre de Karen Marie Moning (à cause des Faes et de la librairie, j’avoue) ou même son autre série Ivy Wilde.

Mack évolue dans un univers hétéroclite et se retrouve à négocier avec un fae, Solus qui me semble plutôt sympathique même s’il aurait mérité d’être mieux développé. Tout comme l’intrigue d’ailleurs. Le fil conducteur est bien sûr le mystère de l’identité de Mack. Si elle-même sait dorénavant ce qu’elle est, du moins en partie, il reste encore beaucoup de zones d’ombre.

Dans ce deuxième volume, Mack va être confrontée aux Mages (Coucou Ivy !) d’ailleurs, je me demande s’ils évoluent dans le même univers, mais également à la Fraternité dirigée par Corrigan.

À ce propos, on sent que la relation entre les deux est tendue et qu’il se passe bien quelque chose, là encore toutefois, ce n’est pas très approfondi. Corrigan cherche désespérément Mack qui le fuit comme la peste. Et on comprend pourquoi.

D’ailleurs, j’ai trouvé que le dénouement concernant ce côté de l’intrigue était léger. Mack va être confondue puis elle prouvera son utilité, un peu par hasard il faut avouer. Quant à la fin de ce tome… Cela nous donne de l’espoir pour une suite plus explosive.

Dans l’ensemble, si j’ai aimé ma lecture j’ai trouvé que la trame de ce deuxième tome était quand même bien vaporeuse. Tout comme les personnages et l’univers qui à mon sens auraient mérité d’être plus travaillés.

Cela dit, je ne boude pas mon plaisir. Cette suite n’est sans doute pas parfaite, elle aurait mérité plus, mais elle a eu la capacité d’avoir su me faire passer un bon moment. Dans tous les cas, je suis curieuse sur le devenir de Mack.

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