La citadelle des ténèbres de Gena Showalter

Les Seigneurs de l’Ombre T1 - Un premier tome très "fan-service"

Lorsque j’ai appris qu’était rééditée en version papier la série Les Seigneurs de l’Ombre de Gena Showalter, j’ai été super contente. Déjà parce que j’avais raté l’opportunité de commencer la série une première fois, ensuite parce que j’avais envie de donner une chance à cette série de romance paranormale, moi qui adore le genre.

La couverture est sympa comme tout et le résumé annonce vite la couleur.

Son résumé :

Depuis l’enfance, Ashlyn est harcelée par des voix surgies du passé et qui ont transformé sa vie en cauchemar. Prête à tout pour se libérer de cette malédiction, elle se rend en Hongrie pour rencontrer des spécialistes en la matière, dotés, dit-on, de singuliers pouvoirs. Mais à peine arrivée au cœur de la forêt où ces êtres étranges mènent leurs travaux, elle tombe éperdument amoureuse de Maddox, un homme aussi séduisant qu’inquiétant que ses pairs disent immortel et habité d’un dangereux démon. Bientôt, incapable de résister à la fièvre dévorante qui la pousse vers cet homme maudit, Ashlyn se laisse emporter par la passion. Une passion qui la rapproche peu à peu de la terrible preuve d’amour qu’elle va devoir fournir.

Mon avis :

Bon, depuis le temps, ce genre de scénario est éculé. Autant le dire avec franchise. Pareil, c’est dingue comme les caractéristiques d’une héroïne peuvent évoluer en plus de dix ans. Si j’ai adoré l’ambiance sombre et mystérieuse apportée par le décor : un château en Hongrie. Concernant l’héroïne on repassera un peu.

Oui, les temps changent comme on dit. Ashlyn est une jeune femme qui a été abandonnée par ses parents enfants parce qu’elle entend des voix du passé. Pauvre bichette.

Recueillie dans une organisation qui travaille sur les phénomènes paranormaux, Ashlyn est envoyée par la suite en Hongrie pour débusquer de singulières créatures surnaturelles.

La jeune femme a entendu parler d’un château habité par des démons (les fameux Seigneurs de l’ombre qui ne sont pas des saigneurs… Ouais, elle était facile, mais j’avais envie de vous la sortir) et elle se dit, juste comme ça, qu’eux pourraient peut-être l’aider.

J’ai trouvé Ashlyn particulièrement sotte et naïve… D’autant plus que lorsqu’elle tombera sur l’un d’eux (les fameux seigneurs), Maddox, elle finira par être attirée par lui en très peu de temps…

Concernant ces fameux guerriers, chacun vit avec un démon en lui parce qu’il y a de siècles de cela, ils ont été malpolis avec leurs patrons. Et à l’époque, autant le dire, il n’y avait pas de délégués syndicaux pour faire valoir leur droit… Les pauvres.

J’ai trouvé dommage que l’univers et le mythe les entourant ne soient pas plus développés. L’autrice se sert, en grande partie, de la mythologie grecque pour tisser son histoire et je trouve ça intéressant. Néanmoins, ça manque, à mon goût, de description et de détail.

Ensuite la romance entre Ashlyn et Maddox, on la voit venir à cent kilomètres. Il n’y a pas vraiment de surprise à ce niveau-là. Ashlyn est en mode jeune écervelée qui découvre l’amour pour la première fois et qui y saute à pieds joints.

Petite parenthèse, la demoiselle a beau être vierge, elle n’hésite pas à dépenser son argent en déguisement érotique. Je dois avouer que ça m’a fait rire parce que… ça m’a donné l’impression d’une idiote en manque de sexe qui attend le premier venu pour passer à la casserole. D’ailleurs à un moment, elle proposera à Maddox de s’attifer avec une de ses fringues pour une partie de sexe avec son guerrier… Pauvre bichette !

Pareil pour Maddox (heu non, dit comme ça on dira que lui aussi est adepte des déguisements… XD), qui va vite tomber sous le charme de sa naïve captive. C’est quand même mignon, hein, mais… j’attendais autre chose.

 Un autre point qui m’a un peu donné le tournis, c’est la profusion de personnages. Je dois admettre que j‘ai trouvé qu’il y en avait trop pour un premier tome qui est censé nous faire découvrir l’univers et le fil conducteur de toute la série… Là, on se retrouve avec presque une dizaine voire plus de « héros potentiels » pour les suites à venir. C’est trop et ça gâche l’histoire des protagonistes de l’histoire principale.

On sent que l’autrice a envie de nous en mettre plein les yeux. Et puis, concernant les méchants, ils m’ont fait un peu pitié. Les pauvres sont des caricatures de vilains pas beaux…

Et sinon ?

Est-ce que j’ai quand même apprécié ma lecture ? Est-ce que j’ai aimé l’univers qui se dessine ? Ma réponse est oui.

Indéniablement, l’univers a des atouts très plaisants et j’ai beau critiquer, j’ai pris plaisir à cette lecture imparfaite. Je serai d’ailleurs au rendez-vous du prochain tome.

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