Vint un chevalier de Jude Deveraux

Nombre de pages : 502 pages
Editeur : J’ai Lu
Collection : Aventures et Passions (La bibliothèque idéale)
Date de sortie : 01 Mai 2019
Langue : Français
ISBN-10: 2290209295
ISBN-13: 978-2290209295
Prix éditeur : 7.95€
Disponible sur liseuse : Oui à 5.99€


De quoi ça parle ?

1988. Depuis des mois, Marian Montgomery rêvait de partir en Angleterre avec Robert, son compagnon. Mais de déceptions en querelles, ses vacances se transforment vite en larmes. Alors qu’elle se retrouve seule et fauchée dans un pays qui n’est pas le sien, elle s’attend à tout sauf à voir apparaître un chevalier en armure. Pourtant, le séduisant comte de Thornwyck, Nicolas Stafford, a bien voyagé dans le temps ! Accusé de lèse-majesté en 1564, il est sur le point d’être exécuté, et Marian est la seule qui peut l’aider. Si près de quatre siècles les séparent, la passion n’a jamais été aussi proche…

Mon avis : 

Jude Deveraux est l’auteure qui m’a initiée aux romances historiques et si je suis une grande fan de sa saga des Montgomery dont je garde un excellent souvenir, je n’en ai en revanche que très peu de Vint un chevalier (ce livre est le tome 6 des autres Montgomery ou tome 15 de la saga des Montgomery et Tagget en VO). Pourtant je collectionne les time travel, ces livres où ce sont généralement des femmes qui voyagent dans le temps et rencontrent l’amour de façon inattendue. J’ai Lu nous livre une couverture que je trouve magnifique.

Marian Montgomery est une jeune femme douce, passionnée, mais qui manque de confiance en elle. Elle a du mal à trouver sa place et veut être indépendante, tout en prouvant à sa famille qu’elle n’a pas besoin de leur argent pour vivre. Elle est en couple avec Robert, un homme bien sous tous rapports, mais qui cache derrière son apparence, un homme quelque peu avare, autoritaire et qui a l’air d’être en couple avec Marian pour une raison bien précise. Et c’est alors qu’ils partent en voyage ensemble que Marian va s’apercevoir qu’elle s’est trompée sur son compte et qu’il est loin d’être le preux chevalier qu’elle rêve d’avoir pour mari. Ce voyage désastreux va mettre sur son chemin un homme étrange, Nicolas Stafford, comte de Thornwyck, un homme ayant vécu 4 siècles plus tôt.

Nicolas Stafford est un homme arrogant, intelligent et surtout loyal et dévoué à ceux qu’ils aiment. À 3 jours de son exécution pour trahison envers la reine Elizabeth d’Angleterre (en 1564), pour un crime qu’il n’a pas commis, il est téléporté dans le futur, en 1988, afin de semble-t-il trouver un moyen de changer son futur. Si au début, il pense subir un mauvais coup du sort, il finira par la suite, par plus ou moins s’adapter face à un siècle bien différent de celui dans lequel il vit et à surtout développer des sentiments pour Marian, une jeune femme plus jeune que lui de 4 siècles, autrement dit un amour impossible.

Leur relation met du temps à se construire, car si Marian ne sait pas quoi penser de Nicolas, lui, pense avoir affaire à une sorcière qui lui aurait jeté un sort pour le transporter dans son époque. J’ai adoré me plonger entre deux époques différentes, car qui dit époque différente, dit mode de vie et manière de s’exprimer, eh bien, différents. J’avoue avoir rigolé devant certains propos de Nicolas, oui ce n’est pas raccord avec notre siècle et ça peut passer pour ringard (oui, j’ai lu certaines critiques sur ce roman), mais c’est parfaitement dans le contexte et j’ai adoré que Jude Deveraux nous fasse découvrir un homme au plus proche de son époque. Il a ses faiblesses et les partagera avec Marian, de même qu’à son contact et au travers d’une succession d’épreuves, Marian gagnera en confiance et en caractère. Car, si elle doit avoir un défaut, c’est bien sa gentillesse, qui lui causera pas mal de douleur et de déception.

L’intrigue est bien développée et Jude Deveraux prend son temps pour développer la romance entre Nicolas et Marian, et c’est malheureusement quand tout va bien qu’un malheur arrive vite, car ils vont devoir se séparer et par amour, Marian sera prête à voyager à son tour dans le temps pour retrouver Nicolas et l’aider. Les personnages secondaires ont leur importance et si j’ai apprécié me plonger dans Vint un chevalier, j’en garde tout de même un arrière-goût de déception suite à certains faits que j’ai jugé trop rapidement bâclés ou pas assez développés. Quant à la fin, elle m’a rappelé celle d’Esclave à travers les siècles, un amour impossible, mais au final une fin que j’ai jugée satisfaisante et qui m’a plu, malgré mon côté fleur bleue.

 Parfois les plus belles histoires d’amour ne sont pas toujours parfaites et deux personnes venant d’un siècle différent peuvent aussi bien avoir la chance de vivre ensemble, qu’elles peuvent se retrouver à se dire adieu. Le destin peut jouer bien des tours, Nicolas et Marian vont l’apprendre à leurs dépens…

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