Shaman King de Hiroyuki Takei

Avec un seul rêve... Être tranquille !

Nombre de tomes: 32
Editeur : Kana
Type : Shonen
Date de sortie : 1998
Prix éditeur : 6,85€

De quoi ça parle ?

Manta est un collégien très ordinaire. Un jour, traversant un cimetière pour gagner du temps, il rencontre Yoh, un shaman. Yoh peut voir les fantômes, et fusionner avec eux pour utiliser leurs compétences. Son rêve est de devenir Shaman King, le shaman possédant le fantôme ultime, le Great Spirit, la connaissance universelle. Mais la route est semée d’embûches, et de nombreux autres shamans ont le même objectif : gagner le Shaman Fight !

Mon avis :

Alors là, je vous sors, tout droit du congélateur, du très vieux manga ! Bon… Vous me direz, il y a toujours plus vieux on est d’accord ! MAIS ! En 1998, j’avais 7 ans ! Donc c’est vieux pour moi 😛 (Allez allez, on calcule pour connaitre mon âge 😉 )

Bon si je ressors ce manga, c’est qu’en ce moment, je regarde ma bibliothèque de façon nostalgique en me disant : « Hey ! Mais c’était super bien ça ! « 

Et donc oui, j’ai craqué ! Malheur à moi… Comme quoi, laissons aux souvenirs leurs impressions de pur bonheur ! 

Car si Shaman King, avec ses nombreux personnages très bien travaillés et tous supers, m’avait enthousiasmée à l’époque, j’avais réussi à oublier que c’est une série en deux tons ! 

En effet, on suit Manta, un jeune lycéen ordinaire (à part qu’il est tout petit !) qui tombe sur un autre jeune lycéen s’appelant Yoh (non mais rien que ce nom ! Je disais bonjour comme ça, moi ado xD). Et Yoh lui fait découvrir un autre univers, rempli de fantômes, car il est Shaman. Son rôle est d’apaiser les fantômes en colère mais surtout, de gagner le Shaman Fight pour devenir Shaman King.

Il faut savoir que le Shaman Fight n’a lieu qu’une fois tous les 500 ans. Et avec le calcul et les raccourcis de l’histoire, l’un des shamans les plus connus n’est autre que Jésus par exemple ! (Bon, même si c’est facile, c’est la classe !).

Bref, Yoh veut gagner le SF car, son but dans la vie, c’est la tranquillité… Oui, oui, aussi simple que ça ! Mais Yoh est un personnage tellement abouti que vraiment, son rêve est très crédible et nous donne envie de le réaliser. Ce personnage, avec sa fiancée Anna, est tout simplement fascinant ! Ils portent à eux deux le manga ! 

Malgré tout, ce n’est pas suffisant pour que l’histoire prenne… Dans un shonen, c’est assez régulièrement des combats avec le fameux « je galère mais je gagne puis surgit un ennemi sauvage encore plus fort ! »… Et ainsi de suite. Quand la trame est bien faite, aucun problème ! Mais ici, l’auteur a vrillé à partir du tome 15… L’histoire part dans tous les sens… 

Un ennemi super balèze et impossible à éliminer semble sûr de gagner et rien n’est fait pour nous donner de l’espoir. Des humains (autres que les invités) interviennent sans réelle raison dans le combat… Bref… L’auteur part dans tous les sens et nous aussi. 

Conclusion… Cette série qui partait comme un TGV s’arrête au tome 32, sans conclusion, sans réponse, à l’arrêt introuvable de King Cross, en charrette…

Et la fin me direz-vous ? Aucune idée… Il y a deux pages de dessins où l’on pense deviner nos deux héros mais aucune information sur la fin du combat, sur qui a gagné, comment cela s’est passé… Bref… Quel dommage ! Mais je crois que malheureusement, beaucoup de séries de mangas se sont terminées de cette façon…

Mon conseil, partez sur cette série, mais préparez-vous à vous poser beaucoup de questions, à rire, à pleurer aussi un peu, à voir des personnages très entiers avec beaucoup de style, mais surtout à ne pas avoir de réelle fin et n’avoir que très peu de réponses…

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