Jennie de Douglas Preston

Nombre de pages : 378 pages
Editeur : J’ai Lu
Date de sortie : 11 juillet 2018
Collection : J’ai Lu Thriller
Langue : Français
ISBN-10 : 229015444X
ISBN-13 : 978-2290154441
Prix éditeur : 8€
Disponible sur liseuse : Oui, à 6,02€

De quoi ça parle ?

Lors d’une expédition scientifique au Cameroun, le Dr Hugo Archibald, du Muséum d’histoire naturelle de Boston, découvre une guenon dont la mère vient de mourir. Emu, il décide de la recueillir et la prénomme Jennie. De retour chez lui, il l’élève aux côtés de ses deux enfants et Jennie se comporte bientôt comme un être humain : elle apprend à faire du tricycle, s’habille toute seule… tant et si bien qu’elle attire l’attention et la convoitise d’un primatologue qui souhaite lui enseigner le langage des signes. Une expérimentation qui va échapper à tout contrôle…

Mon avis

Zellena aime Jennie.
Inspiré d’une histoire vraie, comment vous dire à quel point j’ai été bouleversée par ce livre. Je ne trouve pas les mots. Autant jouer cartes sur table avec vous, j’ai ri, j’ai souri et même pleuré, phénomène qui n’a dû m’arriver qu’une seule fois dans ma vie de lectrice acharnée, il y a plusieurs années de cela.

Il m’a fallu un petit temps pour me détacher de ce livre, pour prendre un peu de recul tant j’ai été imprégnée par l’histoire. Ça a été un moment très difficile, je n’avais vraiment pas envie de lui dire adieu. Il y a bien longtemps qu’un livre ne m’avait pas fait cet effet-là, et au moment où j’écris ces lignes, les larmes couvent toujours sous la surface

Le lecteur suit Jennie, une jeune femelle chimpanzé, depuis sa naissance, alors qu’elle n’est encore qu’une minuscule boule de poils qui s’éveille au monde. On découvre ou redécouvre la civilisation humaine à ses côtés, on vibre au gré de son appétit immense pour la vie, au gré de ses joies mais aussi de ses peines et de ses crises de colère.

La narration et les descriptions détaillées sont d’une finesse absolue. C’est comme si on faisait partie de l’histoire nous aussi. Je n’ai pratiquement jamais eu l’occasion de voir des chimpanzés au cours de ma vie. Pourtant, sans effort aucun, je suis parvenue à imaginer Jennie faisant ses pitreries, ses caprices, au point de l’entendre même crier. Elle est décrite d’une telle façon, que l’on oublie complètement qu’il s’agit d’une femelle chimpanzé et non d’un être humain.

J’ai également été touchée par l’attachement et l’amour que portent les membres de sa famille adoptive à ce petit animal qu’ils finissent par considérer comme leur fille ou leur sœur. Après tout, comment lui résister ?

Jennie est un personnage brillant, j’irais même jusqu’à dire qu’elle est bluffante, en plus d’être d’une intelligence étonnante. Cette histoire m’a un peu rappelé mes cours de biologie du lycée, mon parcours universitaire d’apprentie anthropologue (et un épisode de La Famille Delajungle, mais chut). Elle m’a donné envie de m’essayer à l’apprentissage de la langue des signes et de me documenter davantage sur les études de primatologie. 

La fin du livre est déchirante, et quelque part un peu inéluctable, cependant ce n’était pas du tout ce à quoi je m’attendais. Malgré le fait qu’il laisse mon petit cœur un peu brisé, ce roman est un ENORMISSIME coup de cœur sur lequel je vous conseille de vous jeter d’urgence !

 

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