Le cas Fitzgerald de John Grisham
![]() Editeur : JC Lattès Date de publication : 2 mai 2018 Collection : Thrillers Langue : Français ISBN-10: 2709661470 ISBN-13: 978-2709661478 Prix de l’éditeur : 23 € Disponible sur tablette : Oui – 15,99 €De quoi ça parle ? Des malfaiteurs dévalisent la bibliothèque de l’Université de Princeton. Leur butin est déclaré d’une valeur inestimable, mais Princeton l’a assuré pour vingt-cinq millions de dollars. |
Mon avis :
John Grisham traitant du sujet du vol et du marché parallèle des éditions originales, c’était extrêmement alléchant et j’avais hâte de commencer ma lecture. A la fin j’ai un goût d’inachevé, l’histoire se lit bien mais j’ai l’impression d’un hors sujet.
Les manuscrits originaux des livres de F. Scott Fitzgerald ont été volés à l’Université de Princeton. L’affaire, un temps étouffée par les autorités, tourne court après quelques mois : deux des voleurs ont été rapidement arrêtés mais l’enquête piétine depuis lors. Mais la compagnie d’assurance n’est pas prête à s’avouer vaincue. Elle convainc Mercer Mann, une jeune auteure fauchée de suivre une piste, celle du libraire Bruce Cable. Il est connu pour être un collectionneur d’éditions originales d’auteurs du XXe siècle mais n’a peut-être pas l’envergure d’un coup aussi énorme. Ce sera la mission de Mercer : s’introduire dans la communauté littéraire de l’île de Camino et espionner cet étrange libraire.
Mercer paraît être la personne idéale pour cette mission : elle a passé pratiquement tous ses étés sur cette même île avec sa grand-mère jusqu’à sa mort, il y a onze ans. De plus, Mercer est une jeune auteure prometteuse en panne d’inspiration, très jolie, ce qui ne pourra pas échapper à Bruce. Mais c’est compter sans la conscience de la jeune femme.
L’histoire est posée rapidement et semble assez réaliste pour se suivre. Mais j’ai trouvé qu’au fur et à mesure la narration cédait à la facilité au détriment du traitement des personnages. J’aurais aimé que certains sujets soient mieux exploités comme les sentiments de Mercer sur son retour dans l’île de son enfance et ses souvenirs de sa grand-mère. Je dois tout de même reconnaître que la vision des auteurs et de leurs rapports avec les éditeurs et les libraires m’a beaucoup amusée. J’imagine de John Grisham s’est inspiré de personnages de sa connaissance ! Pour résumer, ce fut une lecture facile mais légèrement décevante. Dommage !