Shinobi Quartet T.1 de Tohru Himuka
Mon avis
Ce manga fait partie de la nouvelle collection Shôjo Addict et du sous-genre Cherry Blush. Autant, j’ai été emballée par les deux premières sorties (que j’ai chroniqué un peu plus tôt), autant, je suis assez mitigée avec ce titre. Déjà, les dessins, je dois dire que je les aime et ne les aime pas en même temps. C’est assez paradoxal. Parfois, je trouve les traits des personnages magnifiques et d’autre fois, je les trouve trop caricaturaux. Bref, oui, je suis mitigée.
En ce qui concerne l’histoire, elle commence doucement avec une mise en place classique. Chôko est la fille d’un riche industriel et doit reprendre la succession de son père quand il décédera un jour. En attendant, sa vie est en continuel danger. Son père acceptera de la laisser vivre une vie normale quand elle aura un shinobi à ses côtés qui saura la protéger. Il lui donne un an pour en trouver un.
Bien entendu, il lui faudra à peine 15 minutes pour que l’un d’entre eux lui tombe dans les bras. Il s’agit du glacial et énigmatique fils de Tôgô, le propre shinobi de son père.
Pour la petite histoire et là, je fais une parenthèse, mais le terme shinobi désigne les ninjas. Je referme ma parenthèse.
Ici donc, les shinobi sont utilisés comme une sorte de garde du corps rapproché et Ujô, le fils de Tôgô veut plus que tout au monde être le shinobi de Chôko.
L’histoire oscille entre le rocambolesque, le drame et l’humour. On ne sait pas trop quel est le ton du manga du coup. C’est très mélangé, un peu comme la mise en pages que j’ai trouvé assez brouillonne (j’aime bien les choses claires). Alors que l’histoire se focalise sur l’envie de tout un chacun devenir le shinobi de Chôko (quelle chanceuse), une trame un peu plus sombre se profile vers les dernières pages. Je dois dire que ces quelques cases assez mystérieuses ont su réveiller mon intérêt pour cette histoire.
Pour le moment, je suis entre deux chaises, j’aime bien sans pour autant véritablement apprécier. Certains protagonistes semblent plus parodiques que réalistes, notamment Ujô. J’attends le second tome pour me faire un avis plus définitif.