Je vais mieux de Jean-Pierre Améris
![]() Année de sortie : 30 mai 2018 Avec : Eric Elmosnino, Ary Abittan, Alice Pol et Judith El Zein Nationalité : Français Genre : Comédie Durée : 86 minutes Synopsis Un quinquagénaire est victime d’un mal de dos fulgurant. Tous les médecins, les radiologues et les ostéopathes du monde ne peuvent rien pour lui : la racine de son mal est psychologique. Mais de son travail, de sa femme ou de sa famille, que doit-il changer pour aller mieux ? |
Bande-annonce
Mon avis
Ceux qui suivent l’Instagram de Songe savent que le 29 mars, j’ai été voir Je vais mieux en avant-première, et que son réalisateur, Jean-Pierre Améris, était présent. Eh bien, c’est l’heure de vous parler de ce film et de l’échange qui a suivi le visionnage.
Librement adapté du livre de David Foenkinos, publié aux éditions Babelio, ce film narre le douloureux début de cinquantaine de Laurent. Ce dernier commence à souffrir de maux au dos et s’en inquiète car il n’a pas de « raison » d’en souffrir. Alors Laurent passe des examens médicaux. Décidé à parler à sa famille des douleurs qui l’inquiètent, Laurent se retrouve déçu par la réaction de ses parents « Oh ! Tu m’as fais peur ! Si c’est que ça ! ».
Les personnes que Laurent va voir pour son dos, sont des personnages caricaturés. Cependant c’est une vérité caricaturale qui est voulue, chez eux, et c’est ce qui les rend intéressants et drôles ! J’aime beaucoup le psy, il fait l’impression d’un « fou » sorti de l’asile et qui joue au médecin avec sa blouse blanche.
Ce qui est génial c’est que Laurent, incarné par Éric Elmosnino, est criant de vérité ! D’un coup, il se fait mal et clac ! il prend une position tordue, et une note d’agacement se fait sentir dans la voix…
Je voulais demander à Jean-Pierre Améris, « Pourquoi avoir adapté ce livre ? » mais je n’ai pas eu besoin de le faire. Lors de sa lecture, il s’est identifié au personnage de Laurent car lui-même a des maux de dos. Il nous a confessé avoir à quelques reprises dû diriger le film depuis le canapé des appartements du tournage, tellement ses douleurs le prenaient. C’est donc en voyant Jean-Pierre dans ses mauvais moments qu’Éric Elmosnino a trouvé le détail pour entrer au maximum dans son personnage.
Ce qui est génial, c’est que tous les décors et lieux de tournage sont vrais. Tous ? Vraiment ? En fait non. Il y a un lieu qui est fabriqué. Si on ne me l’avait pas dit, je n’y aurais pas cru.
J’ai adore les tableaux dans le film, on peut même en voir un dans la bande-annonce. Je les trouve extraordinaires. Bien sûr je n’en mettrais pas un chez moi, mais ils sont supers ! Ils ont été faits pour ce film par un peintre, mais on ne nous a pas communiqué le nom de l’artiste.
Jean-Pierre Améris a réussi à faire rire avec la douleur, même si j’ai eu plus de mal que les autres à en rire.
Ce film a eu des vertus thérapeutiques sur certaines personnes dans le public. Ils ont réussi à prendre du recul vis-à-vis de leurs propres problèmes et s’en détacher.
Ce film a été une bouffée d’air frais ! Il va y avoir d’autres avant-premières avant la sortie nationale, alors si vous avez l’occasion d’aller le voir et de rencontrer Jean-Pierre Améris, allez-y !! ❤