Warcross de Marie Lu

 

Nombre de pages : 416 pages
Editeur : Pocket Jeunesse
Date de sortie : 04 Janvier 2018
Collection : 13 ans +
Langue : Français
ISBN-10: 2266274783
ISBN-13: 978-2266274784
Prix Editeur : 18,50€
Disponible sur Liseuse : OuiDe quoi ça parle ?

La vie est dure pour Emika, 18 ans, criblée de dettes, et qui survit comme chasseuse de primes dans les entrailles de Manhattan. Aussi, bien décidée à fuir cette réalité, la jeune femme chausse ses lunettes connectées et plonge dans l’univers fantastique du jeu en réseau le plus incroyable jamais inventé : Warcross. Mais quand elle pirate la finale du grand tournoi de l’année, elle est repérée par l’intrigant créateur du jeu : Hideo Tanaka, un jeune et beau génie dont les fans se comptent par millions. Emika sent pourtant que les intentions d’Hideo dépassent le cadre de Warcross et pourraient bien faire vaciller la frontière fragile entre réel et virtuel…

 Mon avis :

Ce qui m’a donné envie de découvrir cet ouvrage dans un premier temps, c’est la renommée de l’auteure que je connais que de nom. Puis le résumé m’a interpellé. Un monde où la technologie liée aux jeux vidéo avait fait un grand pas en avant. La gameuse que je suis n’a pu résister à un tel appel.

Et je n’ai pas été déçue du voyage. Dès les premières pages, je me suis retrouvé embarqué dans cet univers où le sport le plus populaire mondialement et que suivent de millions de personnes n’est pas fait de chaussures à crampons et dans un stade réel, mais dans un univers virtuel crée par un jeune japonais, Hideo Tanaka. Ce jeu, on y a accès via des lunettes et un système appelé Neurolink qui s’utilise aussi hors du jeu. Le fait d’avoir un monde où presque tout est possible fait rêver, mais le retour à la réalité peut-être dur. Il ne faut pas oublier le revers de la médaille d’un tel monde. Le chômage est haut car pas mal de choses, de postes, sont pris par des robots et de ce fait la criminalité est en hausse. Et certains risques leurs vies pour un peu d’argent.

Concernant les personnages, Keira ne m’a pas plu plus que ça, sa présence est presque insignifiante. Par contre, Emika, c’est tout le contraire. Elle a gagné mon cœur immédiatement ainsi que les piliers des Phoenix Riders. Ceux-là ne vivent que pour Warcross qui est leur gagne-pain. Asher, Hammie et Roshan savent toutefois voir aussi ailleurs et ont un fort esprit d’équipe. Pour Hideo, je suis entre deux feux. Je comprends ses motivations à travers le jeu, mais l’autre part de lui qui rêve d’un monde meilleur prête à la réflexion en pesant le pour et le contre, son idée de base vaut le coup, mais à quel prix. Et enfin, pour l’épine dans le pied de celui-ci, Zero. Je suis pareil le concernant, son but est légitime. Cependant, les actions qu’il utilise pour ça, menace des gens innocents et donc, j’ai des gros scrupules à trouver que ses raisons sont valables plus que celle d’un autre.

L’histoire en elle-même est prenante. Il faut peu de temps pour rester scotché à ce livre. Il est très bien construit et il est facile de s’imaginer vivre dedans. J’ai eu du mal à le reposer lorsqu’il le fallait. Il est si captivant que vous ne voyez pas le temps défiler.

Pour conclure, ce premier tome de la nouvelle série de l’auteure a été un coup cœur monumental. J’ai tout aimé du début à la fin. Les personnages, l’intrigue. Tout. Mon seul regret sera la longue attente pour connaître la suite qui n’a pas encore de date même de l’autre côté de l’atlantique.

 

Quitter la version mobile