![]() Éditeur : Fleuve éditions Date de parution : 11 Janvier 2018 Collection : Fleuve Noir Langue : Français ISBN-10 : 2265116505 ISBN-13 : 978-2265116504 Disponible sur liseuse : Oui, à 15€99 Prix éditeur : 20€00 De quoi ça parle ? Une semaine à bord d’un yacht luxueux, à silloner les eaux du Grand Nord avec seulement une poignée de passagers. |
Mon avis :
S’il y a bien une chose que j’affectionne tout particulièrement avec les romans policiers, ce sont les huis-clos. Bien maîtrisé, le huis-clos apporte à ce type de romans un sentiment d’angoisse et d’oppression que j’apprécie énormément quand je lis un roman noir, et je dois dire que Ruth Ware réussit à merveille le challenge ici. En nous enfermant avec son personnage principal sur ce yacht de luxe, elle ne nous laisse pas le temps de reprendre notre souffle et nous empêche d’avoir envie de sortir la tête du roman… Une fois plongé dans La disparue de la cabine n°10, impossible de stopper sa lecture !
Une croisière inaugurale, des invités triés sur le volet et une destination unique : le Grand Nord ! Qui ne rêverait pas d’un tel voyage ? Certainement pas Laura, journaliste, qui alors même qu’elle vient de subir un traumatisme décide de partir couvrir l’événement pour le journal pour lequel elle travaille. Ce qu’elle n’imagine pas, c’est que le voyage ne va pas se passer comme prévu puisqu’elle va assister à un meurtre, dont elle sera l’unique témoin. Se trouvant forcément sur le bateau et probablement parmi les passagers, le tueur est la cible de Laura qui va tout faire pour résoudre ce mystère.
De fait, cette intrigue fait très « Agatha Christie » et en lisant le roman je n’ai pas pu m’empêcher de plusieurs fois faire le rapprochement avec Le Crime de l’Orient Express. Après tout, hormis le fait que l’intrigue se déroule sur un yacht et qu’aucun corps n’est retrouvé, il faut reconnaître que les grandes lignes du roman paraissent assez similaires. On pourrait donc craindre que Ruth Ware ne parte dans la facilité, mais c’est loin d’être le cas. En effet, si le rythme est très posé et si le suspense se densifie vers la fin du roman, on retrouve bien le style propre à l’auteur puisqu’elle ponctue son récit de messages échangés entre Laura et ses proches. On s’interroge, on se creuse la tête, on cherche à savoir qui a fait le coup et pourquoi.
Le dénouement de l’intrigue est ainsi brillant, et si on pouvait l’imaginer quand on a l’habitude de lire des romans du genre, il n’en demeure pas moins surprenant et captivant. On adhère au propos de Ruth Ware, on a envie de secouer certains personnages et finalement on referme le roman en ayant l’impression d’avoir couru un marathon. Il faut dire que le personnage de Laura est loin d’être commun et son courage, mais aussi sa force de caractère teintée de certaines faiblesses, font d’elle un personnage extrêmement attachant. On ressent avec force les émotions du roman et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il ne nous laisse pas de glace…
coucou ce genre le lecture me plait beaucoup aussi , le méchant et tout près ainsi que le danger ohhohoho je pourrais pas le lâcher bon weekend