The White Queen, d’Emma Frost

The White Queen, d’Emma Frost

Création de : Emma Frost
Année de sortie :  2013
Avec : Rebecca Ferguson, Amanda Hale et Faye Marsay
Nationalité : Anglo-saxonne
Genre : Drame et Fiction historique
Format : 52-60 minutes
Nombre d’épisodes : 10
Suite : The White Princess
 

 

Synopsis

En 1464, l’Angleterre est en guerre depuis neuf ans. Deux familles, les York et les Lancaster, s’opposent violemment pour s’emparer du trône. Entre manigances, déceptions et trahisons, trois femmes – Elizabeth Woodville, Margaret Beaufort et Anne Neville – vont avoir un rôle déterminant dans l’Histoire. Chacune va défendre à sa façon sa cause et celle des êtres aimés.

Trailer

Mon avis

The White Queen porte l’appellation « Fiction historique » comme vous l’avez vu dans le cadre d’information (plus haut), mais elle est tout de même basée que des faits réels. 

Situons-nous un peu dans le passé : l’histoire se déroule en pleine Guerre des Deux-Roses (affrontement entre la maison royale, Lancastre, dont l’emblème est la rose rouge et la maison royale d’York, dont l’emblème est la rose blanche). The White Queen est suivie par The White Princess, si vous aimez les séries historiques, la suite chronologique logique est The Tudors, avec le plus que délicieux Jonathan Rhys-Meyers.

En parlant de The Tudors, James Frain, alias Thomas Cromwell, interprète Richard Neville, Lord Warwick dit le « Faiseur de rois » (il est accessoirement un criminel dans ma série préférée). Dans ces deux séries, c’est un grand joueur d’échec. En Thomas ou Richard, il place ses pièces sur le plateau pour assurer sa position et celle de sa famille.

Amanda Hale, interprète bien Margaret Beaufort, une lady très pieuse, et à deux reprises, elle s’endort en priant. J’ai été partagé vis à vis de son personnage, à la fois attachante et désagréable, limite « folle » voir même hystérique.

Elisabeth Woodville, interprétée par Rebecca Ferguson, est surnommée la « Reine Blanche » en lien avec la couleur de la rose de sa famille. J’ai été déçue par son personnage, je n’ai pas retrouvé la femme sur le boîtier du DVD, c’est dommage, elle me plaisait bien.

Lors des accouchements filmés, de la reine Elisabeth, j’ai applaudi de bon cœur ! Ce sont les naissances les plus réalistes que j’ai vu, tous films et séries confondues ! Vraiment représentatif de l’époque !

Ce que j’ai aimé, c’est que le roi Edouard IV (Max Irons) aime son épouse, et cela jusqu’à sa mort. Toutefois, cet amour ne l’empêche pas d’aller visiter d’autres couches.

Si vous n’avez pas vu cette série, vous vous demandez sûrement si c’est bien un « Game of Thrones au féminin ». Hum… Oui. On a la même idée. Des familles relativement proches, qui se battent pour mettre leur homme fort sur le trône d’Angleterre. On a même un « roi fou ».  Toutefois c’est plus… doux. The White Queen est bien moins cru que Game of Thrones.

Mais alors, le « au féminin » ? Le scénario met en valeur la vie des femmes de la noblesse et héritières fortunées. Elles ont plus d’importance. La soumission des femmes est très marquée, toutes subissent les décisions de leur père et de l’homme qu’elles sont forcées d’épouser sur ordre de ce dernier. Il y a quelques exceptions, mais dans leur grande majorité, les femmes n’ont aucune considération. Les trois héroïnes veulent être Reine, Reine consort pour deux d’entre elles, et Reine mère pour la troisième.

Parlons Mode. Les tenues sont bien représentatives de cette période historique. Ce que j’ai le plus apprécié, ce sont les quelques coiffes que l’on peut voir. C’est une chose que je n’ai vu dans aucune série dont j’ai la connaissance. Je vous l’accorde, ce n’est pas beau, mais ça fait partie de l’histoire.

J’émets quelques reproches au scénario. Elisabeth Woodville et son mari Edouard IV perdent temporairement le pouvoir et le trône, mais cette période a été très subtilement marquée. Il y a des erreurs sur les dates et les événements, c’est bien une fiction historique et non une Biopic ratée, donc ce n’est pas si grave. Le souci c’est la lenteur. Il y a un manque de dynamisme.

La bande son n’est pas très fournie, c’est toujours la même chose, et l’ambiance en pâti, c’est dommage.

Avant la fin, j’étais assez déçue par cette mini-série. Mais l’épisode finale m’a adouci. J’ai ressenti un attachement certain pour une grande partie des personnages. Le scénario de ce dernier épisode m’a d’avantage plu que les précédents. Le dénouement m’a beaucoup plus et a relevé le niveau de la série, ne me laissant pas un goût amer.

C’est une série intéressante, c’est une façon distrayante d’en apprendre un peu plus sur l’histoire d’Angleterre. Je suis un peu mitigée sur la réalisation d’Emma Frost, je pense la revoir mais pas de façon aussi régulière que The Crown par exemple.

6.4

Acteurs

6.0/10

Scénario

6.0/10

Costumes

9.0/10

Ambiance

6.0/10

Musique

5.0/10

Les plus :

  • Ambiance
  • Beauté des lieux

Les moins :

  • Manque de dynamisme
  • Bande sons pauvre

Orme Étoile

Je suis chroniqueuse sur Songe d'une nuit d'été, depuis septembre 2017, et aussi la plus jeune de l'équipe. Je suis une grande fan de Policier, de Fantastique, Surnaturel et d'Histoire. J'adore écouter de la musique en écrivant.

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