[Extraits] La styliste de Rosie Nixon

La styliste de Rosie Nixon

Son résumé :

Quand Amber Green, employée dans une boutique luxueuse de Londres, se fait offrir par erreur le poste d’assistante de Mona Armstrong, LA styliste des stars, elle n’en croit pas sa chance. Seulement, les choses ne se passent pas exactement comme elle l’avait prévu. En plus d’apprendre à faire des cafés pour une patronne aux exigences particulières et dénicher des robes extraordinaires pour des actrices, elle doit aussi gérer des ego démesurés et prendre soin d’un cochon nain.
Pour couronner le tout, le nouveau boulot d’Amber place sur son chemin non pas un, mais deux prétendants aussi excitants l’un que l’autre…
Amber va rapidement apprendre qu’à Hollywood, une seule chose importe : le style !

Comme on se l’imagine au vu de la couverture et à la lecture du résumé, on ne s’ennuie pas lorsqu’on lit ce roman ! C’est drôle, frais et complètement captivant. C’est un véritable plaisir de suivre les aventures plus ou moins voulues de Amber Green, qui va devenir l’assistante de Mona Armstrong, une styliste renommée. Il n’y a aucun répit ni temps mort dans cette lecture, autant pour le lecteur que pour notre héroïne. Je vous laisse découvrir un extrait qui est en fait les dernières lignes du prologue. Il a la particularité d’être un flash-forward en plus, un procédé que j’aime beaucoup dans les romans lorsqu’il est bien fait comme ici. Ainsi l’auteur nous propulse directement dans l’univers brillant d’Hollywood et dans le nouveau quotidien très haut en couleurs d’Amber.

Pendant que Jennifer est entraînée dans la salle sous les applaudissements frénétiques, les cris assourdissants et les milliers de flash, je sors discrètement en me demandant comment je me suis retrouvée dans un tel tourbillon, vêtue d’une combinaison-pyjama vaguement malodorante. Oh, si seulement c’était un mauvais rêve.

Ce qui est prégnant au sein de cette histoire, c’est aussi l’humour, principalement apporté par la grande maladresse de notre héroïne, ainsi que le fait qu’elle ne soit pas exactement la styliste tirée à quatre épingles comme on peut l’imaginer, et comme Mona, sa patronne, l’a imaginé en l’embauchant. Je vous laisse en découvrir plus dans un nouvel extrait.

L’idée d’apporter des vêtements « tendances » me faisait déjà paniquer, tout comme la température de L.A. Tout à fait ce qui convient à mon teint blême de mi-écossaise. Je n’aurais sûrement pas le temps de m’offrir une douche d’autobronzant avant de partir.
– Il y aura beaucoup de déplacements, alors emporte des ballerines en plus de tes talons aiguilles.
Mona Armstrong pense que je suis une styliste qui possède des talons aiguilles. J’ai vraiment réussi à la duper.
J’imaginai ma garde-robe à la maison. Un méli-mélo de Zara, H&M et Topshop, ainsi que quelques précieuses pièces rétro dénichées sur Ebay (sous le contrôle de ma meilleure amie Vicky). Au-dessous, une étagère à chaussures débordant de souliers de tous les styles et de toutes les couleurs, en plus ou moins mauvais état. C’était une collection qui avait parfaitement convenu à mon existence jusque-là. Cependant, je doutais qu’elle réponde aux exigences de Mona. De plus, les seuls talons aiguilles à ma disposition étaient les Kirkwood de prêt qui me meurtrissaient présentement les orteils.

Sur ce, je vous laisse, j’ai encore une bonne centaine de pages de ce roman à lire, j’ai hâte de voir ce qu’il va advenir de notre styliste en herbe !

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