La nuit des cannibales, de Gabriel Katz

:star:  « La nuit des cannibales » , de Gabriel Katz 

La nuit des cannibalesNombre de pages :  374 pages
Éditeur :  Pygmalion
Date de sortie :  16 mars 2017
Collection :  Romans
Langue :  Français
ISBN-10 :  2756421197
ISBN-13 :  978-2756421193
Prix Éditeur :  19,90 euros
Disponible sur Liseuse :  Oui

Son résumé :
Le réveil, déjà… Il est sept heures. Bizarre, j’aurais juré l’avoir réglé sur huit. Sous ma main, la table de nuit est plus basse que d’habitude. La radio gueule un truc qui ressemble à Madonna, ou Lady Gaga bref. ce n’est pas France Info. Je me lève dans le noir et me demande d’où vient cette infâme odeur de pieds. Je n’ai jamais senti des pieds de ma vie, et même si j’ai assez bu pour me réveiller dans un lit qui n’est pas le mien, ça n’a jamais fait puer personne. L’interrupteur, enfin, me tombe sous les doigts. J’allume. Je regarde mon bras… qui n’est pas mon bras. Mon nez me paraît pointu, mes pommettes aussi. Putain, je ne suis pas moi.  » Lorsque Maxime de Retz, homme d’affaires de 43 ans, se réveille dans le corps d’un ado, la situation est pour le moins embarrassante. Mais, quand on essaie de l’assassiner, là, tout part carrément en vrille.

Mon avis :

Le saviez-vous ? La comptine « Il était un petit navire » a pour histoire les membres d’un navire qui tirent à la courte-paille pour savoir lequel va être mangé, car ils n’ont plus de nourriture. Lugubre avec sa touche de cannibalisme, n’est-ce pas ?
Avec cette introduction qui vient peut-être de ruiner un souvenir d’enfance, je vais vous parler d’un roman qui mérite votre attention.

Se réveiller autre part que dans sa chambre, cela peut arriver. Mais se réveiller dans la peau d’une autre personne, surtout dans celle d’un ado alors que vous avez passé la quarantaine, là c’est inhabituel !
Mais si ce n’était que cela… En plus de devoir mener une vie qui n’est plus la sienne, d’autres étranges événements arrivent ainsi que l’apparition d’étranges hommes à l’air patibulaires. Maxime de Retz, devenu Aubert âgé de 15 ans, ne sera pas au bout de ses surprises.

« La nuit des cannibales »… Avec un tel titre, on se demande bien quels mystères se cachent derrière. Et après la lecture du résumé, ma curiosité était à son comble. C’est donc avec cet état d’esprit que je me suis plongée dans ce récit.
Dans un rythme fluide et dynamique et allant de surprise en surprise, l’auteur nous embarque dans une intrigue qui mêle avec finesse thriller et fantastique.
Bien plus encore, l’énigme qui entoure « les cannibales » se dévoile assez vite et nous offre une nouvelle définition de ce mot, à « la sauce Gabriel Katz ». On peut d’ailleurs y déceler plusieurs inspirations:
– Selon mon point de vue, j’y ai vu, par exemple, l’influence d’une célèbre série de films des années 90 (je ne le cite pas afin de ne pas vous aiguiller et vous laissez la surprise). De quoi vous tenir en haleine jusqu’à la dernière page, je peux vous assurer !

Pourtant, ayant apprécié ma lecture, je n’ai pas pu m’empêcher de ressentir un manque. Certes, elle fut divertissante, mais ce roman n’avait pas la « même aura » qu’Aeternia ou la série « Le puits des mémoires » du même auteur. Cela peut être dû à un attachement moindre pour les personnages qui me paraissaient distants et quelquefois insensibles face aux événements.  Puis j’avais aussi le désir d’avoir plus de détails sur la l’histoire de ces « cannibales ».

Pour conclure, si vous voulez un roman qui vous mène, à tambour battant, dans un récit palpitant entre courses-poursuites, révélations, ésotérismes et humour cynique, « La nuit des cannibales » a de grandes chances de vous plaire !

  Acheter ce livre sur Amazon

Quitter la version mobile