Embruns de Louise Mey

:star: Embruns de Louise Mey

Nombre de pages : 336 pages
Editeur : Fleuve éditions
Date de sortie : 11 mai 2017
Langue : Français
ISBN-10: 2265116483
ISBN-13: 978-2265116481
Prix Editeur : 18,90€
Disponible sur Liseuse : Oui

Son résumé :

Béa, Chris et leurs deux rejetons de presque vingt ans sont charmants, sportifs, talentueux et, surtout, ils forment une équipe complice.
Voilà une famille qui a le bon goût dans le sang, chérit les matières nobles, les fruits du marché, le poisson jeté du chalutier, la tape amicale dans le dos des braves. Voilà une team unie qui porte haut les valeurs d’authenticité, d’équité, d’optimisme. Les Moreau – c’est leur nom – ne perdent pas une miette de leur existence. Ils sont insupportablement vivants.
Et comme le veut l’adage, les chiens ne font pas des chats : Marion et Bastien sont les dignes héritiers de leurs parents. Ils ne les décevront pas.
Pour l’heure, tous les quatre se sont réfugiés le temps du pont du 14 Juillet sur une île de Bretagne. Un coin de paradis si prisé qu’il est impossible d’y séjourner sans passe-droit. Mais, même l’espace d’un week-end, impossible n’est pas Moreau.
Seulement, quand au retour d’une balade Béa, Chris et Bastien trouvent la maison vide, la parenthèse enchantée prend soudain l’allure d’un huis clos angoissant. La petite île, devenue terrain boueux d’une battue sous la pluie pour retrouver Marion, va révéler un autre visage : celui d’une étendue de terre entourée d’eau où vit une poignée d’individus soudés comme des frères et aguerris aux tempêtes.

:star: Mon avis :

Dès le début de ce roman, une ambiance sombre est instaurée, le ton est clairement donné dès le prologue. A partir de cela et malgré le ton très léger qu’il y au début du roman, avant que la jeune Marion, la fille de la famille que l’on va suivre pendant leurs vacances, se fasse enlever, on sent toute la menace qui pèse et une inquiétude nous ronge dès le début du roman. Rien que pour cela, j’ai trouvé l’auteur très douée, car au niveau de l’ambiance du livre c’est très réussi, j’ai été sous tension pendant toute l’histoire.

On va donc suivre une famille parisienne qui part en vacances sur une petite île de Bretagne. Il y a Béa et Chris les parents, puis Bastien et Marion, leurs deux enfants qui ont respectivement vingt-deux et dix-sept ans. Ils représentent un peu la famille parfaite, très bobo-chic-sportif-BCBG, etc…Tous semblent aller pour eux et leur entente parfaite paraît presque irréaliste. A cause de côté trop lisse, je ne me suis pas beaucoup attachée aux personnages, bien que je m’inquiétais beaucoup pour le sort de Marion. Ils sont beaucoup travaillés mais assez froid je trouve de l’extérieur.

Par rapport à Marion, on va suivre aussi ce qui se passe de son côté, mais d’une manière plus sporadique que le reste de sa famille. Le fait d’être de son point de vue renforce complètement le côté inquiétant de la chose et il y a des moments où j’ai réellement eu peur pour elle. A ce niveau-là, l’auteur sait vraiment faire frémir ses lecteurs, elle joue très bien avec le suspense. Je suis juste un peu déçue de la fin du récit, qui est presque incroyable selon moi, surtout après tout le reste du roman qui est très plausible et réaliste. C’est justement ce réalisme qui fait que cela fait peur, car tout ce qui est dans ce roman pourrait arriver à n’importe quelle famille.

Les chapitres sont assez irréguliers, parfois ils font plusieurs pages et d’autres fois ils tiennent sur une demie-page. Mais en général, ils sont assez courts, ce que j’apprécie, surtout dans les thrillers. Cette irrégularité donne vraiment un effet de rythme et cela a contribué à rendre l’histoire entraînante et captivante, en plus de la plume très fluide de l’auteur.

Ce roman est un bon thriller malgré les personnages un peu froid et la fin un peu tiré par les cheveux. Je pense que je lirais les autres romans de cette auteure, car j’ai beaucoup aimé son style.