Les dames du lac de Marion Zimmer Bradley

:star:Les dames du lac de Marion Zimmer Bradley


les dames du lac BradleyNombre de pages :
 766 pages
Editeur : Pygmalion
Date de sortie : 25 mai 2016
Langue :  Français
ISBN-10 : 2756419648
ISBN-13:  978-2756419640
Prix Editeur :  19,90€
Disponible sur Liseuse : OUI

Son résumé :

« Jadis on m’a donné les noms les plus divers : ceux de sœur, d’amante, de prêtresse, de mage et de reine. »
Morgane la Fée, prêtresse d’Avalon.
Quand Viviane, prêtresse d’Avalon, arrive accompagnée du grand sage Merlin, Ygerne, femme du duc de Tintagel, ne peut contenir la joie de revoir sa sœur. Mais elle est de courte durée. La Dame du Lac lui annonce sa prochaine grossesse – fruit d’une union avec un autre homme – et le destin de l’enfant qu’elle portera : futur Haut Roi de Grande Bretagne, il unira et protégera les peuples présents sur ses terres ainsi que leurs croyances contre les assauts des envahisseurs. Consciente de ne pouvoir échapper aux forces d’un inéluctable destin, Ygerne se soumet à la volonté de la Déesse… Mais dans un monde où chacun défend son Dieu et où temps anciens et modernes s’affrontent, la paix entre tous ne pourra régner qu’au prix de nombreux sacrifices. La légende du Roi Arthur et des chevaliers de la Table ronde a rarement inspiré un roman d’une telle envergure. Pour la première fois publiée dans son intégralité, l’auteur nous offre ici une nouvelle et fascinante reconstitution de l’un des thèmes romanesques les plus impérissables de toute l’histoire de l’Occident.

Mon avis :

Cela fait des années que j’ai envie de découvrir les romans de Marion Zimmer Bradley alors quand l’intégrale (magnifique d’ailleurs) des dames du lac a fait sa sortie aux éditions Pygmalion, j’y ai vu un signe et j’ai enfin décidé de me lancer !

Ygerne est mariée au duc de Tintagel, elle ne l’a pas choisi mais vit plutôt bien la situation et son mari fait son possible pour qu’elle se sente au mieux. Il lui a donné une fille : Morgane et ils souhaitent avoir d’autres enfants mais rien n’y fait. Merlin et Viviane, prêtresse d’Avalon et sœur d’Ygerne, vont alors lui révéler que son destin est lié à celui de Pendragon avec lequel elle aura fils : le célèbre Arthur. Le destin de Morgane va également être chamboulé par sa tante puisque celle-ci voit en elle une future dame du lac, elle lui propose donc de venir avec elle à Avalon.

Difficile de faire un résumé d’une intégrale d’autant plus que Les dames du lac s’étale sur de très nombreuses années et qu’il est fréquent qu’en quelques pages une dizaine d’années défile. Comme je le disais j’étais impatiente de découvrir ce classique de la fantasy, malheureusement j’ai vite déchanté au point de stopper ma lecture environ au tiers du livre (soit à peu près 280 pages ce qui m’a tout de même laissé le temps de me forger mon avis). Peut-être avais-je mis la barre trop haut ?

Les légendes arthuriennes m’ont toujours fascinée mais il est rare de voir ces légendes se tourner du côté des femmes et c’est ce qui m’a le plus intriguée dans ce roman là. On ne connait au final que trop peu le vécu des dames du lac et hormis leurs noms on ne les retrouve que rarement dans les adaptations cinématographiques ou dans les romans. Ici au contraire, les hommes sont relégués au second plan et c’est même Morgane qui, en narrateur, nous raconte toute l’histoire de sa famille et de la Grande Bretagne. J’ai donc apprécié découvrir plus en profondeur ces femmes dont on parle peu et qui finalement sont essentielles à l’Histoire (et pas seulement pour servir d’incubateur à futur héritier).

Toutefois j’ai été gênée par deux points. Tout d’abord le rythme du récit qui est extrêmement lent, au début j’ai pensé que ça viendrait plus tard et qu’il fallait le temps de mettre les choses en place mais arrivée à la page 250, force était de constater que rien ne s’accélérait et que ce rythme était voulu. Je n’ai rien contre les passages plus calmes mais je trouve qu’il est nécessaire de les ponctuer par de l’action au risque de ne pas faire accrocher le lecteur, ce qui s’est passé pour moi. Vous ne pouvez pas imaginer ma frustration quand en lisant certaines pages j’étais persuadée que tout allait devenir plus rapide et qu’on allait enfin avoir un moment d’action mais qu’en fait non tout restait lisse (et plat ?). Second point : le style d’écriture. Il va de paire avec le rythme puisque l’auteure a fait le choix d’emprunter un langage très soutenu avec du vocabulaire ancien qu’on n’utilise plus beaucoup aujourd’hui et qui plonge encore plus le lecteur dans l’ambiance. Malheureusement pour moi il a rendu le récit encore plus lent… On peut écrire un roman de 200 pages sans action et il peut être excellent mais pour ma part, un roman de plus de 700 pages dont en contenir un minimum pour ne pas s’essouffler.

La première moitié de la partie 1 m’a ainsi paru durer une éternité, l’arrivée de Morgane à Avalon, sa rencontre avec Arthur ont légèrement rehaussé mon intérêt mais j’ai fini par me perdre dans trop de détails et ne voyant pas le rythme s’accélérait j’ai fait le choix de ne pas poursuivre ma lecture.

Je déconseille donc ce roman aux personnes qui ont besoin d’un minimum d’action pour entrer pleinement dans une histoire mais je précise tout de même qu’il est très apprécié par beaucoup et que je suis persuadée que vous seriez nombreux à l’aimer également. Si vous n’êtes pas effrayées par la longueur, que vous aimez les récits qui avancent en douceur et que les légendes du roi Arthur vous intriguent alors foncez !

Moyen

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3 Commentaires

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