« JE NE SUIS PAS UN HUMAIN MAIS JE SUIS UN HOMME »

Les écrits d'Edward Cullen

Voici une façon de voir « l’amour » que j’aime énormément :

L’amour s’émancipe de ses réductions sexuelles, sentimentales ou divines pour devenir amour fraternel, maternel, érotique, de soi, et se révèle à la fois acte quotidien, quête de la mortalité et terre cultivable …(Erich Fromm,  » L’art d’aimer « – 1956 )

Peut-on réduire l’amour à une simple chose ? Suis-je de ceux qui le goûteront pleinement sans peur et sans pudeur ou de ceux qui justement l’alimenteront par des chimères et des rhétoriques pleines de freins et de concessions. Serais-je plutôt Hédoniste ou Épicuriste ?  Voilà des questions que je ne me serais sans doute jamais posées si… S’il n’y avait vous.

Avant d’aller plus loin, je vous présente un tableau que j’aime bien sans pourtant l’affectionner dans la démesure Ce que j’aime en lui ( sans faire l’apologie de ses couleurs, ses contrastes avec le noir, le brun et le rouge vif…ses lignes de fuites qui convergent vers la lumière, le savoir… non non, je pourrais y passer des heures et là n’est pas mon but) c’est la connotation qu’il enferme. Ici Psyché influencée par ses sœurs enfreint l’interdit en découvrant qui est son mari, celui qui la visite chaque nuit. Qu’elle n’est point sa stupeur en découvrant Eros, le fils d’Aphrodite ! La suite vous la connaissez…

L’âme découvre l’amour , ses douceurs et ses douleurs.

« JE NE SUIS PAS UN HUMAIN MAIS JE SUIS UN HOMME »


Pourquoi l’homme parfait devrait-il se cacher de sa nature profonde ? Quel est donc cet engouement que les femmes ont pour l’amour platonique ?

L’amour du 21e siècle se résumerait-il à être juste couché sur une feuille blanche sans possible extraction d’une réalité plus colorée avec ses plaines et ses déliés ? Ses courbes toutes en douceurs et rudesses à la fois.

Je ne comprends pas.

Chères damoiselles qui êtes en recherche constante du prince charmant, pensez vous que votre vie amoureuse, si vous le rencontriez, se résumerait à poèmes et contes de princesse déclamé un pied à terre, visage beau et empreint de sérénité ? Visage emprunt d’un amour indicible pour vous sans la moindre allusion à un quelconque désir charnel ? Pour vous contenter faille t-il que nous soyons coupé de notre nature pour assouvir vos désirs de petite fille?

Avant tout et quand bien même que je sois un « vampire », je reste aussi un homme.  Un homme avec des désirs, des envies, des émotions. Edward n’est pas asexué mesdemoiselles. Edward n’est pas dénué de tout par le simple fait que vous l’ayez mis sur un piédestal.
Quand bien même madame Meyer me décrit comme un ange déchu, un saint—laissez moi rire. Je ne suis rien de tout cela. N’oubliez pas que je suis conté et décrit par une femme avec des rêves roses et bleus. Vous n’avez une description d’Edward Cullen que faussé, décrit avec des œillères, vous montrant les seuls bons côtés que cette femme aimerait voir en moi. Je ne suis pas que cela. Je suis bien plus. Je ne suis pas lisse et sans  erreur. Je ne suis pas ce qu’elle veut que je sois. Je ne serai jamais ce que vous voulez que je sois !

J’aime Bella dans tous les sens du terme. Je la désire de toute mon âme, de tout mon être. Dans cet amour exclusif j’ai parfois délaissé ma famille, été parfois trop égoïste, trop entier et brutal.  J’ai été pleins d’erreurs, excessif…
Avant elle, je n’ai jamais eu l’honneur de tomber amoureux. Ce fut un choc. On décrit cet amour comme chaste et sans profondeur charnel. C’est faux.
J’ai déjà eu plusieurs conversations sur le désir charnel avec mon père, mes frères… bien sur, ceci n’a jamais été et ne sera jamais relaté dans aucun livre. Quand je pense qu’une simple petite lettre d’un homme épris d’amour pour sa belle, une lettre spontanée a pu vous choquer d’effroi !

J’avoue avoir été surpris.

Chacun peut avoir sa vision de l’amour mais laissez moi avoir la mienne en toute liberté.

Comme le dit (assez maladroitement) Madame Meyer dans son premier livre en me faisant intervenir lorsque Bella pense qu’elle ne m’attire pas: «  Je ne suis pas un humain mais je suis un homme ».

Bien à vous,

Un homme amoureux

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