FANFICTIONS: TENTATION EDWARD OS – PART 2

Titre : TENTATION EDWARD OS – PART 2

Auteur: Saeko

Rating : PG

Pairing: E/B

Disclaimer : Il est évident que les personnages appartiennent à la grande Stephenie Meyer

Résumé: Quand Bella décide de faire craquer Eward ! Point de vue d’Edward ( ça promet je vous jure XD ) seconde et dernière partie.

Note de Saeko : Salut, choses promises, choses dues. Voici la suite de mes OS en espérant que cela vous plaise.
Je vous fais passer un lien qui dirige vers le morceau qui m’a suivie le long de cette écriture.

LE MORCEAU

je voulais dire merci à Arty pour me donner l’opportunité de publier mes humbles récits ici.
Bonne lecture


TENTATION EDWARD OS – PART 2

Par Saeko


-Tu es absolument merveilleuse aujourd’hui. Cette phrase est bien pauvre comparé à la réalité de sa splendeur, je n’arrive jamais à trouver les mots qui pourraient refléter fidèlement sa beauté.

Enfin j’arrive à capter ses magnifiques prunelles chocolat, de délicieuses rougeurs teintent ses joues. J’enserre, avec autant de force que cela m’est autorisé, sa taille de guêpe et me penche dans une volontaire savoureuse lenteur, afin d’accueillir ses douces lèvres contre les miennes.

Ses fragiles bras crochètent mes épaules, Bella est si douce, si gouteuse qu’à chacun de nos contacts, aussi banals puissent-ils être, je menace de perdre tout contrôle. L’obsession de m’abreuver de son sang m’a depuis longtemps charitablement quitté. Je n’en reste toutefois pas moins dangereux pour elle. Sa sublime enveloppe charnelle est d’une telle vulnérabilité que je pourrais la broyer si je me laissais aller, sans retenue aucune, à mes élans. Il est fondamental que je ne perdre au grand jamais possession de mes moyens. Cependant, je dois avouer que le temps passé auprès de mon amour ne me facilite pas la tâche. La force de mes desseins est fortement mise à mal, je suis contraint à faire de plus en plus d’indispensables efforts afin de contrôler mon corps qui prend inexorablement le pas sur ma volonté.

Oubliant cet, tout autant contraignant qu’agaçant précepte, j’invite, d’une main posée sur ses reins, ma douce à rapprocher son corps du mien. Instinctivement, elle m’obéit et approfondie notre baiser. Je peux sentir sa poitrine s’écraser contre mon torse, les maillons de son collier appuyant encore ce contact. Pour finir de m’envoûter, elle ouvre la bouche et m’offre son exquise langue. Cette femme est dans mon corps, je n’ose rajouter dans mon âme ou dans mon cœur, depuis longtemps en terrain conquis. Aussi vrai que le soleil se lève à l’est, ma sirène finira par obtenir de moi ce qu’elle désire, ce que, pauvre fou, je brûle de lui offrir même si cela me paralyse de terreur. Je n’ai pas la volonté de m’accrocher à une corde comme l’a fait Ulysse pour se sauver, le besoin de rejoindre l’appel hypnotique de ma sirène me consume tout autant doucement qu’inéluctablement. Je n’aspire nullement à être sauvé, je veux être perdu.

Sa respiration ! Je dois quitter ses lèvres afin de lui permettre d’inspirer. Je n’ai toutefois pas la force d’abandonner son épiderme. Mes lèvres vont donc bécoter l’arête de sa mâchoire pour descendre le long de son cou. Je peux sentir la chaleur de son sang sous sa peau diaphane, je me trouve à l’exact emplacement de sa carotide. Sous mes lèvres se trouve l’écoulement rythmé du fluide dans son artère, je ne m’y intéresse toutefois nullement. Comme pour m’excuser des bassesses de mon instinct, je dépose un tendre baiser là où le monstre pourrait la mordre afin de la vider de son sang.

Je sens ma main pousser légèrement le tissu au niveau de l’encolure de son gilet et ma langue se délecte du sublime goût de son épaule.

Concentre-toi Edward. Je dois arrêter ça.

Ma main, en traitresse, ne m’écoute pas et continue à pousser le gilet vers son coude, suivie de près par ma langue qui continue elle aussi sur ce chemin interdit.

Je soulève ma fiancée aussi facilement que le ferait un humain avec une plume dans l’intention de l’allonger sur son lit.

Néanmoins, le bruit de la voiture de patrouille du shérif Swan à quatre rues de là me contraint à ne pas aller au bout de mon envie.

Je repose Bella au sol et me détache, la mort dans l’âme, de son corps.

-Ton père arrive Bella.

Elle a l’air encore plus contrariée que je le suis.

-J’ai tout à l’heure cassé la poignée, je descends pour finir de l’enlever, chef Swan serait étonné de voir des marques de doigts sur sa poignée en fer.

Une unique seconde m’est indispensable afin d’ôter la poignée et de la fourrer dans ma voiture. La voiture de Charlie est maintenant au début de la rue.

J’entends Bella tenter de remettre de l’ordre quant à sa respiration erratique dans sa chambre, son rythme cardiaque reprenant petit à petit une cadence normale. Je l’entends me chuchoter un merveilleux Je t’aime.

Je cours immédiatement dans sa chambre, me poste devant elle, lui offre un furtif baiser sur le front, lui réponds moi aussi et repars aussitôt. Je suis déjà revenu en bas quand elle semble s’être rendu compte de ce qui vient de se passer et j’en ris de bon cœur. Je l’entends parfaitement grommeler son mécontentement, apparemment Alice vient de lui faire le coup il n’y a pas longtemps.

Sur le perron de la porte je vois arriver mon futur beau père.

-Bonjour Charlie. Mon interlocuteur pensait une fois de plus à de l’eau, j’en déduis que ses idées devaient se porter sur une future partie de pêche.

-Salut Edward, comment vas-tu depuis hier ?

-Je vais parfaitement bien merci.


-Que fais-tu là ?

Sa question me désarçonne, la réponse pourrait pourtant paraître d’une logique implacable.

-Je suis avec Bella bien sûr.

-Non, je veux dire sur le perron.

-Ah, je vous prie de m’excuser j’ai malencontreusement cassé votre poignée et je m’apprêtais à la changer.

Le bruit des pas de Bella me parvient, elle nous rejoint.

-Hum.

Je pense bien avoir capté qu’il pensait que c’était Bella qui avait encore cassé quelque chose. J’aurais voulu prendre la défense de ma promise mais je ne pouvais que me taire. Museler mon indignation quand les gens pensent quelque chose de Bella est une chose extrêmement pénible.

-Je vais de ce pas vous la remplacer Charlie.

-Laisses tombé, j’en ai une de rechange quelque part.


-Laissez-moi au moins vous la rembourser.

Il n’est pas content que je lui propose cela, Charlie enrageait sur la différence de moyens entre les Cullen et les Swan, de la même façon que Bella.

-Salut papa,

-Bonjour Bella.

-J’ai proposé à ton père mon aide pour la poignée.

-Ce qui est fort sympathique, il utilisait un ton sarcastique, je crois qu’il tentait d’imiter mes élocutions, mais je devrais m’en sortir.

-Parfait, allons nous balader Edward.
Intervient immédiatement Bella.
Sans me laisser le temps de répondre quoique ce soit, elle agrippe ma main afin de m’inviter à la suivre sur le chemin adjacent qui mène à la forêt.

La surprise de Charlie quant à la tenue de sa fille me transperce le dos, je crois, oui je ne peux jamais être totalement certain avec Charlie, ses pensées ne me sont pas aussi limpides qu’à l’accoutumée, qu’il hésite à me rappeler afin de me demander à l’aider, peu désireux de me laisser seul avec sa fille.

La pression de Bella sur ma main, bien que quasiment indolore, me semble plus soutenue que d’habitude. Je crois qu’elle ne veut pas me laisser l’occasion d’éconduire son exquise invitation. Ce geste me surprend fortement, par quelle folie peut-elle penser que je ne serais pas prêt à la suivre n’importe où ? Ma douce n’a qu’à demander, je suis son dévoué serviteur.

Elle se retourne et m’offre un sourire angélique, je cesse de respirer. Mon corps a trouvé ce moyen afin de traduire le trouble dont je suis victime à chaque fois que mon amour me regarde.

La voisine nous observe et peste contre ma douce, ma Bella. Je ne peux résister et embrasse vigoureusement ma fiancée sous les yeux furibonds de la petite. Je ne devrais pas m’abaisser à de telles pratiques peu élégantes et d’une immaturité risible mais le contact permanent avec Bella m’a profondément transformé, je ne suis plus isolé aux émotions humaines, aussi futiles soient-elles.

Cependant au contact des lèvres de Bella, l’existence de la fille disparaît complètement, il n’y a plus que nous deux sur terre. Je suis surpris de constater que c’est Bella qui met fin à notre étreinte.

-Allons à notre clairière veux-tu ?

-Tout ce que tu voudras mon amour.

-Je grimpe ? Elle sourit et appuie ses deux mains sur mes épaules, prête à prendre place. Dire que j’avais manqué de délicatesse la première fois que j’avais voulu lui faire partager la joie prodiguée par mes courses, elle avait été malade par la faute de mon manque de prévenance.

-Mieux vaut marcher encore un peu, la voisine nous observe.

-Quelle voisine ?

-Peu importe. Inutile de l’embêter avec l’insignifiant béguin de cette fille.
Cette fois, c’est moi qui lui tiens la main afin de l’emmener hors de portée de vue de l’indésirable curieuse et prends grand soin à la soutenir pour parer à une éventuelle chute.

-C’est bon ?
Etait-elle pressée ?

Oui. Bella, je crois que ta robe est peut être un peu courte pour que tu montes à califourchon sur mon dos, mieux vaut que je te tienne dans mes bras. Quoi que le contact de ses cuisses sur mon dos pourrait être agréable.

-Bien sûr, j’allais te le demander.

Son cœur s’accélère et elle rougit, ma douce vient de me mentir.

-J’en suis certain. Je ne souhaite pas la blesser, j’aime son coté mauvaise menteuse, la terre n’a jamais connu jeu de comédienne plus lisible que le sien.
Accompagné du plus de douceur possible, je prends donc Bella dans mes bras et commence à courir.

Il aurait été effectivement préférable que Bella se trouve sur mon dos. Dans le creux de mon étreinte, je ne peux m’empêcher de regarder gourmand son décolleté. Ce collier m’obsède. Il plonge telle une flèche vers le fruit de mon envie. Sa petite poitrine est tout simplement ensorcelante. Concentre-toi, concentre-toi Edward. Je me passe de sang, je peux me passer de sexe. Il me suffit d’ignorer tout simplement ce tentant petit bout de métal. J’utilise la technique d’Alice et chante l’hymne Coréen en boucle, puis je récite dans l’ordre chronologique les précédents présidents des Etats-Unis. Facile, très facile même. Alors pourquoi est-ce que je cours moins vite que d’habitude. D’une part parce que cela me permet de jouir d’un panorama pour le moins agréable et de plus j’ai peur. Peur de me retrouver seul avec ma tentatrice. Alors qu’elle est immobile, j’ai déjà toute peine à me contenir alors si elle doit jouer avec mes limites, comme mon envoûtante se plait à le faire, elle aura cette fois toutes les chances d’obtenir raison de ma volonté.

La clairière est en vue, cette fois ci nous avons mis deux fois plus de temps pour l’atteindre. Bella s’en sera-t-elle aperçue ?

Je la dépose à l’ombre d’un gigantesque épicéa. Elle ne s’allonge pas et me tire vers l’unique rayon lumineux qui traverse la clairière. Mon corps se met à scintiller et je tente de n’y prêter aucune attention. Bien que je sois extrêmement heureux de pouvoir montrer cette partie de ma vraie nature à Bella, il m’est tout aussi pénible de constater que je suis et serai toujours un monstre. A ce constat, les remparts de ma volonté se remettent en place, je ne me laisserai nullement aller, plutôt mourir que de prendre le risque de la blesser. Je devrais être habité d’une extrême reconnaissance de tout ce qui m’a déjà été accordé et cesser d’en quémander plus.

Je m’assois donc en tailleur et fixe l’horizon. Bella me rejoint et me caresse doucement les cheveux. Je ne peux m’empêcher de m’adoucir sous son touché. Elle pose sa main gauche sur ma cuisse et je manque d’exploser de joie car je peux admirer la bague placée à son annulaire. L’éclat du diamant se reflète et envoie ses rayons sur mon visage, c’est un peu de moi qui se trouve à son doigt.

-Bella je t’aime.

-Je sais. Sourit-elle.

-Non je veux dire, je t’aime vraiment, je crois que personne n’a jamais aimé dans toute l’histoire avec une vigueur identique à celle de mes sentiments pour toi.
Elle me prend totalement par surprise en montant à califourchon sur moi, en un instant elle pulvérise jusqu’au moindre électron la force de ma volonté. Elle m’embrasse vigoureusement et agrippe fermement mes cheveux. Je ne peux empêcher mes mains de parcourir son dos sous son gilet, la fraicheur de mes mains faisant naître d’infimes sphères, mes doigts provoquant sa chaire de poule. Le tissu de sa robe est relevé sur ses cuisses de sorte que celles-ci sont nues sur les miennes, il en émane une étonnante et irrésistible chaleur. Je ne peux bloquer mes doigts qui les caressent aussi délicatement que possible sous l’étoffe couleur terre. Elle prend appui sur ses jambes de façon à plaquer le haut de son corps au mien et à cet instant je ne peux m’empêcher d’être un homme. Ces inconvenants témoignages physiques se sont déjà manifestés à moi mais Bella, pelotonnée sous une épaisse couverture, n’en a jamais rien su. Mon désir ne doit pas lui être, en cet instant, voilé.

Concentre-toi Edward. Concentre-toi. Je me supplie d’arrêter alors que je lui suce son cou.

Elle retire son gilet et je l’allonge sur l’herbe afin de me placer timidement entre ses cuisses. Je tente de contenir la tension de mes muscles qui se tétanisent.

Il est étonnant de constater que je n’ai jamais été autant contraint de faire attention au monstre alors que l’homme n’a jamais été aussi présent.

Son âme serait-elle perdue si nous nous laissions aller à notre amour avant notre union ? Après tout je lui ai fait la promesse, et je la tiendrai, de l’aimer totalement après nos épousailles, je lui ai juré d’essayer, je prendrai le risque alors pourquoi pas maintenant ?

Elle déboutonne maladroitement ma chemise et je n’esquisse pas le moindre geste afin de l’en empêcher. Ses doigts délicats parcourent mon torse et je stoppe tout mouvement afin de profiter pleinement de cette caresse. Nos regardent se croisent et elle me dit silencieusement tout l’amour qu’elle a pour moi et toute la confiance qu’elle m’accorde. Je l’embrasse passionnément, apeuré mais extatique et descends vers sa poitrine. Je baise et goute le tissus de sa robe et glisse une main sous l’étoffe afin d’effleurer son sein gauche. Son cœur frappe si fortement sous la peau que même un humain pourrait en sentir les battements. Elle se cambre sous moi et commence à gémir tendrement.

Un reflexe vampirique me prévient que quelqu’un n’est pas loin. L’odeur m’informe que c’est Emmett, mon frère, il saura que nous sommes là et passera son chemin comme cela se produit régulièrement. Cependant, je le sens et l’entends arriver. Non, non, NON !!!

Il court, nous devons donc nous arrêter rapidement, je me détache de Bella et l’assieds. Elle a un air totalement hébété.

-Emmett arrive, Bella.

Un soupir las s’échappe de sa gorge. Elle tente de reprendre constance tout comme moi. Nos ébats lui ont donné une adorable couleur rosée et une odeur enivrante émane de sa peau. Mon frère apparait au seuil de la clairière, il avance joyeusement dans notre direction et se poste devant nous.

-Bonjour Bella.

-Que fais-tu là Emmett ? Mon ton est sec, je suis bien plus furieux que reconnaissant d’avoir été interrompu.

Je suis venu me venger pour ta tricherie de ce matin, me répond-t-il silencieusement.

Pour être exact je suis venu t’emmerder.

-Bah je passais dans le coin, je vous ai entendu et je voulais dire bonjour à ma petite sœur voilà tout.

Bella semble ne pas savoir quoi répondre à mon bourru de frère.

-Vous faisiez quoi ? Il sourit et je sais pertinemment qu’il sait parfaitement à quoi nous étions occupés, je lui envoie un tel regard de fureur qu’il ne va pas plus loin dans son sous entendu. Je serais effectivement capable d’user de mes talents contre mon frère si celui-ci ne respectait pas en gentleman ma fiancée.

Oh. Oh, tu vas mordre petit frère, allez viens à la loyale maintenant pense-t-il. Tu crois que tu t’amuser alors que moi je suis contraint au régime ceinture.

-Rien.
Balbutia Bella.

-Je peux rester avec vous ? Tu sais Bella, Rose est super occupée avec votre mariage et tout, je me sens un peu seul. On aurait dit un chiot abandonné.

Je vais étrangler mon frère. Il se sert honteusement du caractère généreux de Bella, lui comme moi savons parfaitement que ma fiancée ne lui répondra pas par la négative. Tout ce qui me parvient de l’esprit, de mon irritant frère, sont ces stupides ricanements.

-Bien sûr Emmett. Souffle ma fiancée. Elle est, selon toute vraisemblance déçue de ne pas finir la journée en ma seule compagnie.

Ma sirène aurait pu en ce jour faire plier à sa guise ma volonté, j’ai plongé aveuglé et heureux dans la tentation.


FIN

Alors ?! Heureuses ?! Je me doute que oui XD

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