FANFICTIONS: TENTATION EDWARD OS – PART 1

Titre : TENTATION EDWARD OS – PART 1

Auteur: Saeko

Rating : PG

Pairing: E/B

Disclaimer : Il est évident que les personnages appartiennent à la grande Stephenie Meyer

Résumé: Quand Bella décide de faire craquer Eward ! Point de vue d’Edward ( ça promet  je vous jure XD )


TENTATION EDWARD OS – PART 1

Par Saeko


Une effervescence bouillonnait dans les murs de la villa. Le mariage approchant, les femmes du clan Cullen semblaient en proie à une joie teintée d’affolement. Leurs pensées étaient désormais entièrement tournées vers le jour de mes noces. Quoique que régulièrement déviées vers leurs amours respectifs. Une grande reconnaissance m’envahie quant à ma sœur Alice, qui fait preuve d’une grande délicatesse, m’épargnant ses élans en fredonnant en boucle l’hymne Coréen. Je l’ai tant entendu ces derniers jours que cet air ne veut plus quitter mon esprit.

Le sommeil ne semblait plus être indispensable à ma future belle mère car celle ci passait une grande partie de la journée mais aussi de la nuit au téléphone avec Esmée. Ces dernières tissaient une surprenante amitié à distance. Rosalie, quant à elle, secondait tout aussi discrètement qu’efficacement notre sœur.

Je dois honteusement avouer que je suis ravi de ne pas participer à tous ces, tout autant innombrables qu’étonnant, préparatifs. Bien que le mariage fut depuis toujours un de mes souhaits, longtemps considéré comme irréalisable, je n’avais jamais pris toute la mesure de la titanesque organisation que cela demanderait.

Il faut apparemment être doté d’un double chromosome X pour voir l’importance vitale des coloris d’un bouquet ou de celui du nombre de bougies nécessaire à l’illumination de la maison. Alice a du acheter la totalité du stock de l’usine car j’ai depuis quelque temps arrêté de compter le nombre de carton livré par la société Splendid Candle.

Les loups n’auront pas à se donner la peine de faire un feu après nous avoir démembrés, Alice s’en sera chargée, pensais-je ironiquement.

Quoiqu’il en soit mes frères ainsi que mon père sont, tout comme moi, stupidement hermétiques à ces détails qui sont pourtant d’un incontestable intérêt crucial.

Nous nous tenons donc loin de toute cette agitation féminine.

Pour ma part, j’attends que la terre veuille bien cesser de ralentir sa course, afin que je puisse retrouver ma promise rapidement. Les minutes s’écoulent toujours dans une lenteur rageante quand je suis loin de ma Bella.

Un sourire étire mon visage car je capte les plans d’Emmett avant qu’il n’esquisse, dans mon dos, un pas. Ce dernier pestait intérieurement depuis quelques jours que sa Rosalie soit accaparée de la sorte, il s’ennuyait.

Souriant j’attendis la toute dernière seconde, dans un amusement sadique, avant d’esquiver son attaque. L’éternité ne suffirait pas à Emmett pour que ce dernier accepte de renoncer à ses provocations fraternelles. Il nourrit le secret espoir, qui n’est évidement pas secret pour moi, d’arriver un jour à me surprendre.

-Punaise, tu ne peux t’en empêcher hein, tu triches constamment.

-Je ne triche pas, Emmett.

-Allez viens, à la loyale. Mon frère virevoltait un peu à la façon d’un danseur de Capoeira.

-Je ne connais pas d’autre façon, Emmett. Répondis-je toujours immobile mais franchement amusé par mon frère.

-Mouais, allez fini la parlotte. Montre ce que tu as dans le ventre frérot.

Sur ce, à la vitesse d’une balle de pistolet, il sauta pour tenter d’atterrir derrière moi et de m’agripper les épaules. Je ne fis que trois pas sur ma droite pour me poster hors de portée de mon assaillant.
-Toujours la même chose avec toi, tu ne sais pas t’amuser.

-Détrompes toi, je m’amuse comme un fou.

-Bon, je vais mettre une raclée à Jasper

-Si tu penses avoir plus de chance. Le taquinais-je.

Il s’éloigna rapidement non sans m’arroser mentalement d’un chapelet d’injures. Je ris de bon cœur quand j’entendis Emmett se faire disputer par Esmée et Rosalie quand celui-ci sauta sur Jasper dans la maison. Il était le seul homme Cullen à ne pas avoir encore accepté que le temps ne se prêtait pas aux chamailleries, qu’il valait mieux laisser les femmes entre elles et surtout, surtout ne pas les importuner dans leurs préparatifs.

-Arrête de t’amuser et aide nous un peu. Gronda Rosalie.

Sur ce, Emmett partit promptement de la maison avec la ferme intention de dégommer un ou deux ours.

Pressé de rejoindre ma douce, je partis au garage et démarre rapidement la Volvo.

Par chance, je ne croisais quasiment personne sur la route, je ne fus contraint qu’un à unique exaspérant ralentissement.

Le voisin de Bella étant dehors, je fus donc obligé de sortir à allure humaine afin de sonner. Quelle torture ! Avancer si lentement alors qu’elle est si près de moi, je peux l’entendre respirer et percevoir ces vénérables battements cardiaques, c’est à devenir fou.

Dès que la sonnette retentit, le cœur de Bella fait une envolée, son trouble m’enorgueillit égoïstement. J’accueille, radieux, toutes ces marques physiques de son attachement pour moi. Elles constituent d’adorables de preuves d’amour, qu’inconsciemment, elle m’envoie.

-J’arrive. Chuchote-t-elle d’une voix qui me fait trembler de la tête au pied.
Je l’entends se lever, déduis par le couinement des ressorts de son lit qu’elle devait être allongée, et perçois le délicat bruissement de tissus. Elle ne bouge pas, enfin humainement parlant, car en réalité ils sont en perpétuel mouvement, même si ces derniers paraissent imperceptibles aux yeux des mortels.

Il est étonnant de constater que la petite voisine n’a toujours pas arrêté ces incongrus fantasmes à mon sujet. J’aurais pu, légitimement penser que, ces inconvenantes pensées cesseraient avec l’annonce de notre prochaine union. Il n’en est rien, au contraire, nos fiançailles semblent lui avoir donné de nouvelles idées. Stupidement, elle s’imagine s’enfuir avec moi. Son cœur bat de façon encore plus désordonnée que celui de Bella, cette petite devrait faire plus attention à sa santé. Qui plus est, n’est-elle pas trop jeune pour avoir en tête des images si explicites ? Je me retournerais bien afin de la fixer de mon regard le plus noir, lui faire comprendre qu’un fin rideau de voilage ne constitue pas un camouflage franchement malin mais je crains que cela ne l’encourage. Je devrais être heureux que sa mère ne soit pas à la maison, je n’ai pas à faire face à ses rêveries aux images évocatrices franchement déplacées. Les femmes mûres n’y vont pas par quatre chemins.

Que fait Bella ? Elle n’a pas bougé, ce qui m’étonne au plus haut, à l’accoutumée elle se rue vers la porte afin de m’ouvrir, ce qui d’ailleurs m’inquiète fortement, avec ces capacités disons particulières, la peur qu’elle ne tombe me tord toujours le ventre. J’hume avidement l’air, stratagème qui a pour but de capturer quelques résidus de la fragrance de ma douce.

N’en pouvant plus, je me tourne légèrement vers la gauche afin de fixer la voisine postée à la fenêtre du premier étage de la maison mitoyenne. Aussitôt la fille se jette à terre dans un choc important, je n’ai pas entendu d’os se casser, elle n’a pas du se faire mal.

Je retiens, non sans un grand effort, un fou rire qui menace de s’extérioriser. Mon dieu, que j’ai envie de lui crier « Hé oui je t’ai vue, et par pitié arrête, tu me mets à la torture. »

Je suis tout à coup étonné d’entendre le doux son d’un piano s’envoler, madame Peter doit jouer, cette dame est tout à fait agréable, il est bien triste que nous ne puissions pas partager notre passion commune. Elle est douée et a bien plus de mérite que moi, elle n’a pas mes capacités vampiriques pour l’aider.

Tiens, Bella touche du métal, puis je l’entends respirer profondément. A-t-elle un problème ? M’en voudrait-elle si je défonce sa porte ? Cela serait légitime, après tout cela doit bien faire deux minutes que je patiente, autant dire une éternité. Avec Bella, ce laps de temps, aussi furtifs puisse-t-il paraître, est bien plus que suffisant pour que surgisse une obscure catastrophe.

Enfin, elle bouge mais un choc sourd me parvint.

-Aïe.
Un puissant instinct de protection me pousse à agir, je tords la poignée de la porte d’entrée, laissant les empreintes de mes doigts dessus et me rue littéralement à l’étage.

L’adrénaline me fit courir si vite que l’on aurait pu me croire télétransporté. Cependant arrivé dans l’encadrement de sa porte, je stoppe net. Je suis statufié, Bella porte une robe, qui m’était jusqu’ici inconnue. Elle est légèrement penchée, de fait que je peux admirer son fabuleux décolleté. Jamais, ma Bella ne m’avait offert un tel cadeau. La peau diaphane de ses seins appelle à une irrésistible tentation. Je peux même apercevoir caché sous le tissu, un subtil bout de dentelle de son soutient gorge blanc. Je déglutis péniblement, m’exhortant au contrôle de ma personne. Pour ajouter à mon exquis supplice, un collier vient se nicher au creux de mon attraction. Ce bout de métal est un délice. J’en arrive même à compter scrupuleusement chaque maillon qui le constitue et suis consumé de curiosité quant au nombre qui reste insidueusement caché sous son décolleté, hors de portée de ma vue.

Une volonté titanesque me permet d’avancer vers Bella afin de m’assurer qu’elle ne se soit pas blessée. Je suis resté immobile le temps d’une respiration humaine.
-Tu ne t’es pas blessée ? Arrivais-je à articuler tant bien que mal.

-Non, ça va merci, je voulais ne pas démériter ma réputation d’empotée voilà tout.

Néanmoins, elle se tient toujours le ventre, elle va avoir à coup sûr une ecchymose. Je devrais peut être, dans une intention totalement désintéressée, la déshabiller afin de m’assurer que son adorable ventre n’ait pas subit de traumatisme plus important. Pure précaution d’usage. En revanche, il n’y aurait aucune justification à ce qu’elle enlève son collier, il ne gênerait en rien mon examen. Concentre-toi Edward. Ma main, d’elle même, décide d’aller se placer sur la sienne. A ce contact, le cœur de Bella tambourina tel un marteau piqueur, je vais me retrouver veuf avant d’être marié. Malgré mon angoisse, quant à sa santé, je ne parviens pas à récupérer ma main.

-Veux-tu allée voir Carlisle ? Il sera en mesure d’avoir un discernement plus cohérent que le mien.

-Edward, ton père, aussi gentil soit-il, a sûrement de vrais patients à ausculter. S’il doit voir sa future belle fille à chaque fois qu’elle se cogne, je crains qu’il doive démissionner de son poste afin de rester à tout instant auprès de moi. Elle semble fâchée et je n’ai aucune idée de ce qui a bien pu la contrarier.

-Je ne devrais jamais te laisser seule, même pour quelques minutes, ainsi je serais toujours dans la capacité de te rattraper, plus besoin de Carlisle. «Et sois sûre que très bientôt je mettrai ma menace à exécution» devrais-je ajouter.

-C’est un programme plus que tentant, sais-tu que la plupart des accidents domestiques ont pour terrain la salle de bain ? Tu devrais ne pas prendre le risque de me laisser me doucher seule.

Quelle merveilleuse idée, ma fiancée est un génie! Nous devrions y aller de ce pas, sans plus attendre, l’hygiène est une préoccupation fondamentale pour les humains, il en va de leur santé. Arriverais-je à la persuader de garder son collier ? Arrête avec ce collier Edward, concentre-toi.

-Bella. Il est étonnant de constater qu’un ton détaché a pu franchir ma gorge.

-Oui ?

Cette femme est tout simplement irrésistible.

-Tu es absolument merveilleuse aujourd’hui. Cette phrase est bien pauvre comparé à la réalité de sa splendeur, je n’arrive jamais à trouver les mots qui pourraient refléter fidèlement sa beauté.

A SUIVRE

TENTATION EDWARD OS –  PART 2

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